Débutée le 22 juin 2013, la neuvième édition du festival « Ciné Droit Libre » prend fin ce vendredi 28 juin.En rappel, le lancement de cette 9e édition du festival « Ciné Droit Libre » a eu lieu le jeudi 13 juin dernier à l’Institut français, salle du petit Méliès. Placée sous le thème : « Où va l’Afrique ? », la 9e édition avait pour parrain l’écrivain Wolé Soyinka.
« Ciné Droit Libre » depuis le lancement de sa 1ère à la 9e édition a certainement pris du galon.
Pour s’en convaincre, il suffit de se rendre compte de l’intérêt que portent le public et les festivaliers aux activités du « festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression ».
Outre la projection de films et des reportages droit libre TV, « Ciné Droit Libre » est aussi un espace de débats ouvert aux festivaliers à travers des fora.
On a aussi « Espace enfants » qui est une tribune spéciale d’une heure et demie offerte aux enfants et élèves des établissements de Ouagadougou. D’excellents films leur sont proposés et traitent de sujets tels le respect de l’environnement, la lutte contre la faim, la propreté avec le concours et l’animation d’humouristes burkinabè.
« 10 minutes pour convaincre » quant à lui est un concours, une tribune destinée à la confrontation des idées en vue d’exciter un engouement pour le débat intellectuel au sein de la future élite.
« Ciné Droit Libre » c’est aussi les « masterclass », les expositions-graffiti, etc. L’innovation majeure pour cette édition a été la mise en place par l’association Semfilms qui pilote la manifestation du village du festival qui était situé sur l’espace de la mairie de Bogodogo. En ces lieux, à l’institut Goethe et dans les espaces universitaires les spectacles étaient gratuits.
Pour voir les films de la soirée à l’Institut français, il fallait débourser la modique somme de 500 F CFA. Le concert des « grandes gueules », quant à lui, est prévu pour se tenir ce vendredi à 20 heures à la Maison du peuple. Des artistes engagés à l’image de Zêdess, Soumbill, Vitalo, Busta Gaeenga… chanteront les droits humains.
Il faut débourser la somme de 2 000 F CFA pour suivre ce spectacle qui promet en son, en lumière et en paroles engagées.