Ouagadougou - Le Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme, a présenté vendredi 28 juin 2013 à la presse, une œuvre musicale visant à promouvoir la citoyenneté et la participation des jeunes à la gouvernance locale, a-t-on constaté.
L’œuvre musicale produite par le Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme (MBDC) en partenariat avec l’ONG Diakonia est un single de six minutes environ chanté par l’artiste burkinabè Jah Vérity.
Le texte en langue national mooré et en français appelle la jeunesse à se départir des actes de vandalisme et à participer massivement à la gouvernance locale.
« Il nous était indispensable de diversifier les sources d’information et de communication afin d’accroître des messages d’éveil et de prise de responsabilité auprès des jeunes », a affirmé le président du MBDC, Fousseni Ouédraogo.
Pour une première étape c’est la jeunesse des régions du Centre, du Centre-nord et du Plateau-central soient environ 200 000 jeunes qui seront touchés, a-t-il ajouté.
L’œuvre sera distribué gratuitement et 200 CD seront mis à la disposition des stations de radios et des associations locales pour servir de supports de sensibilisation auprès des populations, a poursuivi M. Ouédraogo.
« Le choix de l’artiste Jah Vérity a été basé sur son originalité, son attachement à la culture nationale, son engagement à soutenir la jeunesse dans plusieurs domaines, sa proximité avec elle, la qualité de ses messages et sa disponibilité pour de telles causes », a justifié Fousseni Ouédraogo.
En rapport avec l’actualité sur le sénat, M. Ouédraogo a indiqué que son mouvement reconnaît à chaque partie le droit de défendre son point de vue mais en respect avec les dispositions de la loi.
Cependant, il dit être opposé à la mise en place du sénat pour plusieurs raisons, au nombre desquels son caractère « illégitime et budgétivore » et la mise à l’écart de la jeunesse dans sa composition.
Le MBDC a été crée en 2005. L’œuvre musicale rentre dans le cadre de son Projet quinquennal (2012-2017) « d’appui à la promotion de la citoyenneté et au renforcement de la participation des jeunes à la gouvernance locale dans huit communes de trois régions du Burkina Faso et deux arrondissements de la commune de Ouagadougou ».
Suite à la crise socio militaire de 2011, les actes de vandalisme, d’auto-justice et de défiance de l’autorité de l’Etat sont devenus récurrents au Burkina Faso.
