Les membres du comité national de coordination du programme de développement du tourisme se sont réunis dans la soirée du 26 juin 2013 pour faire le bilan de leurs activités. La rencontre s’est tenue en présence du directeur de l’artisanat et du tourisme de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Gustave Diasso. Il s’est agi pour les participants d’examiner les difficultés qui entravent l’essor du secteur du tourisme.
Les membres du comité national de coordination du programme de développement du tourisme se sont retrouvés le 26 juin 2013 pour échanger autour des difficultés rencontrées dans le secteur, en vue de trouver des solutions. Le président du comité national, Abdoulaye Sankara, a relevé que des actions sont menées depuis 1986 afin de permettre le développement du secteur touristique. Il a indiqué que le tourisme a connu une constante évolution, allant progressivement d’un taux de 6%, 8% et 10%, avec 400 000 visiteurs pour 25 000 employés. Selon lui, le tourisme génère 67 milliards de FCFA par an et est devenu l’un des piliers de développement du pays, grâce à la clairvoyance du gouvernement burkinabè. Il a expliqué que la rencontre du comité national s’inscrit dans la logique de consolidation des acquis en matière de tourisme, et vise à aborder plusieurs points dont la réunion de la Guinée Bissau en mai 2013. Cette rencontre a été initiée par le département touristique de l’espace UEMOA et a permis de passer en revue plusieurs questions comme celle de la mobilité des touristes dans la zone UEMOA. Il a souligné qu’au plan national, des actions sont mises en œuvre pour renforcer les capacités touristiques. Au nombre des ces actions, il a relevé la construction prochaine d’un restaurant qui valorise les mets locaux, le site de Loropeni, qui a été inscrit dans le patrimoine culturel de l’UNESCO et le renforcement des capacités des acteurs du secteur touristique national. Le directeur de l’artisanat et du tourisme de l’UEMOA, Gustave Diasso, a expliqué que l’institution sous-régionale entend appuyer les comités nationaux des pays membres de l’UEMOA afin de leur permettre de faire face aux nouveaux défis. Pour lui, ces derniers temps ont été marqués par des difficultés et des crises dans la zone du Sahel. Toute chose qui a contribué fortement à diminuer l’arrivée des touristes occidentaux dans la zone.
C’est pourquoi, il s’avère nécessaire que les Etats membres de l’institution engagent une synergie d’actions sous la supervison de l’UEMOA pour face à ces défis, a t-il poursuivi. ‘’ Nous avons l’ambition d’atteindre 8 millions de visiteurs par an dans la sous-région d’ici à 2020 ; de ce fait, nous apportons notre soutien technique et financier aux Etats membres’’, a-t-il conclu.
Par Soumoubienkô Roland KI