Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry, s’est réjoui de la vitalité de la création artistique et littéraire du Burkina Faso, soulignant qu’en la matière le pays dispose d’un potentiel « assez riche ».
«J'ai découvert beaucoup d'œuvres de qualité. Je pense que c'est un potentiel assez riche qui existe et qu'il faut véritablement découvrir », a déclaré Tahirou Barry après la visite des stands des participants au marché artistique et littéraire de la semaine nationale de la culture (SNC), peu après l'ouverture de cet événement, dimanche à Bobo-Dioulasso.
« L'utilité c'est d'encourager la lecture publique et de faire la promotion de la production littéraire et surtout de demander aux populations à l'occasion de cette SNC de venir au niveau de cette exposition pour découvrir la variété d'ouvrages qui existent et surtout pour s'en procurer », a ajouté le ministre Barry.
Plusieurs stands d'institutions internationales, de librairies burkinabè, de médias ont pris place au centre culturel français pour cette exposition.
Au niveau de la salle d'exposition des arts plastiques où le directeur du centre culturel français a présenté lui-même les œuvres, on y trouve les sculptures des meilleurs peintres burkinabè tels Samuel Ouédraogo dit « O Sam », Yaya Ouédraogo « Yayus » ou encore André Sanou Junior.
Pour le ministre de la communication Remi Dandjenou, « que ça soit l'artiste plasticien, l'artiste musicien, l'écrivain, le maçon, l'ingénieur, chacun de nous a une place. Ce marché c'est de rétablir cette vérité-là parce que l'œuvre artistique est difficile à réaliser et il faut féliciter les personnes qui s'y essaient et qui en font un métier ».
Les deux autorités se sont essayées en peinture et le portrait de « l'homme » qu'elles ont produit montre bien qu'il faut avoir un talent d'artiste pour exercer ce métier.