Après le Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), c’est la foire artisanale et commerciale qui s’est ouverte le dimanche 27 mars 2016 au siège de la SNC à Bobo-Dioulasso. La foire offre un cadre non seulement d’expression et de pratiques culturelles, mais aussi promotionnel aux différents secteurs d’activités socioéconomiques.
La Semaine nationale de la culture (SNC) est aussi reconnue pour sa foire artisanale et commerciale. Elle s’est ouverte le dimanche 27 mars 2016 au siège de l’institution. La foire donne un aspect festif remarquable à travers les rues aux alentours de la SNC. La manifestation se déroule sur trois sites dans des domaines différents. Au siège de la SNC se retrouveront les exposants d’objets d’art, de produits locaux et industriels, les tradipraticiens, les religieux, les buvettes et restaurants, les sociétés et services, les appâtâmes des partenaires et les barbes à papa. L’Institut français de Bobo-Dioulasso est essentiellement occupé par la littérature et la presse écrite. L’école Tougouait, elle, abrite le village des communautés. Selon le président de la commission foire artisanale et commerciale, Etienne Lompo, ce village rassemble toutes les communautés vivant au Burkina Faso et se veut être la vitrine par excellence de la diversité culturelle présente sur le territoire burkinabè. « Sur ce site se déroulent certaines pratiques sociales comme la parenté à plaisanterie, les expressions culturelles, musiques et danses traditionnelles et les spécialités africaines en matière de gastronomie », a précisé M. Lompo. Environ 60 stands appartenant à différentes communautés s’y trouvent, à en croire le président de la commission. Pour le parrain de la foire, Apollinaire Compaoré, président du conseil d’administration de Télécel Faso, représenté par Adama Sanfo, sécretaire général du groupe Planor Afrique, la foire offre des opportunités commerciales à nos petites et moyennes entreprises, et permet de promouvoir l’artisanat burkinabè. Car de son avis « au-delà des retombées économiques qui en résultent, c’est surtout la promotion de notre culture, d’une image d’un Burkina Faso qui gagne que nous envoyons au monde entier ».
Danoaga Dominique DIAPPA