Le Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) a été lancé le samedi 26 mars 2016 à la maison de la Culture Monseigneur Anselme-Titianma-Sanon. Ce sont les arts du spectacle qui ont ouvert les compétitions. Environ 70 artistes et groupes vont prester durant six jours.
C’est par la catégorie arts du spectacle dans la discipline orchestre, et avec l’orchestre de l’Université de Koudougou, que le Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) a débuté, ce samedi 26 mars 2016, à la maison de la culture Monseigneur Anselme-Titianma-Sanon. Douze groupes sont passés devant le jury. Ils ont presté dans des disciplines comme l’orchestre, le slam, la vedette en chanson traditionnelle, le chœur populaire, la danse traditionnelle, la musique traditionnelle instrumentale et la création chorégraphique. Pour la phase finale de cette édition, plus de 70 prestations sont attendues dans la seule catégorie des arts du spectacle. En plus des arts du spectacle, les compétitions se dérouleront aussi en arts plastiques, art culinaire, sports traditionnels, et littérature en français.
Selon la règlementation en vigueur, chaque artiste ou groupe d’artistes a deux compositions à présenter. Selon la discipline, une durée de prestation comprise entre 10 à 20 minutes est accordée dans la poule adulte, et 4 à 8 minutes dans la poule jeune. Le nombre d’artistes présents sur la scène varie selon la discipline, et ne doit pas excéder 12 personnes. A entendre les artistes qui sont passés, le respect de la réglementation ne pose pas de problème. « Nous sommes des anciens de la SNC, donc nous sommes habitués à la règlementation », a confié Yaya Sanou, metteur en scène de la troupe chorégraphique les « Séko de Sya ». Pour David Gislain Somé, accompagnateur de la troupe Nazouki de Mamou, province des Balé, c’est plutôt la condition acoustique de la salle qui a été une difficulté. « Quand les artistes jouent les instruments, il y a trop d’échos, cela fait qu’il y a parfois des contre-temps », a-t-il déploré. La compétition ainsi lancée prendra fin le 31 mars. Cette année, les récompenses ont été revues à la hausse et vont de 1 000 000 de F CFA pour le premier à 500 000 F pour le troisième.
Danoaga Dominique DIAPPA