Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry, accompagné de son collègue de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a inauguré, le dimanche 27 mars à Bobo-Dioulasso, les activités littéraires et l’exposition des arts plastiques à la faveur de la 18e SNC. Il a invité les populations à découvrir le riche potentiel artistique burkinabè.
«L’utilité, c’est d’encourager la lecture publique et de faire la promotion de la production littéraire, et surtout de demander aux populations à l’occasion de cette SNC, de venir au niveau de cette exposition pour découvrir la variété d’ouvrages qui existent, et surtout pour s’en procurer », a dit le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry, après la visite des différents stands d’exposition des œuvres. Plusieurs stands d’institutions internationales, de librairies, de médias ont été mis en place à l’Institut français de Bobo-Dioulasso. Au niveau du stand des Editions Sidwaya, le nouveau produit, à savoir « Sidwaya mobile » a été présenté aux hôtes de la matinée qui sont repartis chargés de parutions antérieures. « Les archives sont riches », a laissé entendre le ministre Barry. Et le ministre en charge de la Communication de proposer qu’on envoie « la version PDF de la maison commune » à son collègue. Dans le stand du confrère « Le Pays », sont exposées les œuvres de son directeur de publication. Au niveau de la salle d’exposition des arts plastiques, c’est le directeur de l’Institut français de Bobo-Dioulasso qui a présenté les œuvres. On y trouve de belles sculptures, des toiles de meilleurs peintres burkinabè tels Samuel Ouédraogo dit O Sam , Yaya Ouédraogo dit Yayus ou encore André Sanou Junior, etc. « J’ai découvert beaucoup d’œuvres de qualité. Je pense que c’est un potentiel assez riche qui existe et qu’il faut véritablement découvrir », s’est réjoui Tahirou Barry. Pour le ministre Dandjinou « Que ce soit l’artiste-plasticien, l’artiste-musicien, l’écrivain, le maçon, l’ingénieur, chacun de nous a une place. Ce marché existe pour rétablir cette vérité-là parce que l’œuvre artistique est difficile à réaliser, et il faut féliciter les personnes qui s’y essaient et qui en font un métier ». Les deux autorités se sont essayées en peinture et le portrait de « l’homme » qu’elles ont produit montre bien qu’il faut avoir un talent d’artistes pour exercer ce métier.
Adama SALAMBERE