Sous la houlette du Secrétariat permanent des réformes politiques, un atelier interministériel sur la mise en œuvre des réformes relevant des politiques sectorielles se tient les 27 et 28 juin 2013 à Kombissiri, dans la province du Bazèga.
Des points focaux, des directeurs des études et de la planification des ministères et institutions et des cadres du cabinet Ministère chargé des Relations avec les institutions et des réformes politiques se concertent, les 27 et 28 juin 2013 à Kombissiri. Ils planchent sur l’état de la mise en œuvre des recommandations relevant des politiques sectorielles et de la gouvernance globale. Cet atelier interministériel d’évaluation va servir de cadre à mettre en commun et partager l’ensemble des informations recueillies et de les valider. « C’est en quelque sorte, un atelier d’évaluation et de validation qui nous permettra ensuite d’actualiser les données sous la forme d’un rapport de mise en œuvre des recommandations relevant des politiques sectorielles pour la période de janvier 2012 à juin 2013 », a relevé le secrétaire permanent des réformes politiques, Baba Sawadogo. Selon lui, cela permettra à toutes les composantes ayant participé aux assises nationales, à travers le comité de suivi, de s’assurer que le gouvernement est à pied d’œuvre pour mettre en œuvre les recommandations formulées. Les rencontres revêtent également un objectif subsidiaire, car à chacune d’elles, l’opportunité est saisie pour informer les participants du niveau de la mise en œuvre général de l’ensemble des réformes politiques.
Quatre axes de réflexion
Les travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) et des Assises nationales sur les réformes politiques, tenus en décembre 2011 ont privilégié depuis lors, le dialogue inclusif. Cela a abouti à des propositions de réformes politiques, dont le processus a été conduit sous quatre axes. Le secrétaire permanent des réformes politiques a dit que le premier axe a porté sur le renforcement du dialogue social et politique, le deuxième, sur l’amélioration de l’équilibre des pouvoirs, le troisième, sur la gouvernance électorale. Le quatrième axe, qui a été ajouté par la suite, a concerné les préoccupations quotidiennes des populations et est relatif aux recommandations relevant des politiques sectorielles et de la gouvernance globale. A l’issue des assises nationales, un comité de suivi a été mis en place pour suivre les engagements du gouvernement en matière de prise en compte de l’ensemble des propositions et recommandations. C’est dans ce sens que le Ministère chargé des relations avec les institutions et des réformes politiques a régulièrement évalué le niveau de prise en compte des recommandations relevant des politiques sectorielles. Un premier rapport de mise en œuvre a été élaboré en décembre 2012. Le comité de suivi, lors de sa 5e session, tenue en mai 2013, a souhaité que les données de ce rapport soient actualisées, afin qu’il court jusqu’en fin 2013. C’est en cela que le secrétariat permanent des réformes politiques a repris le même exercice avec les ministères dont chacun a à son sein, un point focal qui collecte les données. A partir de ces données, des concertations sectorielles ont été organisées avec le passage des différents départements ministériels devant une équipe d’animation du Ministère chargé des réformes politiques, a indiqué Baba Sawadogo. Ceci, pour échanger sur ce qu’ils ont pu faire dans le sens de la prise en compte des recommandations relevant des politiques sectorielles, a-t-il expliqué.