Ce classement a été rendu public mercredi par le Service d'information du gouvernement (SIG) burkinabè. L'industrie des mines est le premier pourvoyeur de recettes du pays, avec un apport de 168 milliards de francs CFA en 2014, soit 12 % des recettes fiscales, pour une production d'or en progression de 32 à 36,5 tonnes entre 2013 et 2014.
Le Burkina a multiplié les mesures incitatives
Selon le gouvernement burkinabè, cette position du pays a été propulsée par les réglementations mises en place par le gouvernement. Le système légal, le régime de taxation, les infrastructures, la stabilité politique, les lois concernant le travail figurent parmi les critères du classement. Le gouvernement du Burkina Faso entend faire de l'exploitation des ressources minières un des piliers de la relance économique par la création d'emplois et de richesse. D'après le dernier rapport de l'Initiative pour la transparence des industries extractives du Burkina (ITIE-BF), le gouvernement burkinabè a reçu en 2013 des 29 sociétés minières, au total, 197 320 374 640 francs CFA au titre des impôts et taxes. Depuis 2009, l'or a détrôné le coton, qui était depuis 1960 le premier produit d'exportation du Burkina Faso, pays sahélien d'Afrique de l'Ouest de près de 19 millions d'habitants. Les ressources aurifères participent pour plus de 12 % dans la formation du produit intérieur brut (PIB) du Burkina. En fin juin 2015, sous le régime de la transition, les députés ont adopté un nouveau code minier pour que les populations bénéficient davantage des retombées, l'ancien code étant jugé très favorable aux investisseurs par la société civile. Cette nouvelle loi oblige notamment les industries minières à accorder « 1 % de leur chiffre d'affaires mensuel hors taxes ou de la valeur des produits extraits au cours du mois » à un fonds destiné aux populations riveraines des sites miniers.
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