A destination du palais du Moogho Naaba : Des ossements humains sèment la panique à Bendogo #aOuaga

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A destination du palais du Moogho Naaba : Des ossements humains sèment la panique à Bendogo

Publié le vendredi 28 juin 2013 | Le Quotidien

© aOuaga.com par AO
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ADF/RDA demande la bénédiction du Mogho Naaba pour la campagne qui débute demain c`était ce matin au palais royal

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L’affaire fait des remous au sein de la population. Des ossements qui seraient ceux d’un nain à provenance inconnue sont désormais arrivés dans la ville de Ouagadougou. Le panier qui contient ces ossements est arrivé dans la nuit du mercredi 26 juin dans le quartier Bendogo, au secteur 27 de Ouagadougou, et se dirigerait vers le palais royal du Moogho Naaba.
Il était annoncé d’une provenance inconnue et à pour destination le palais du Moogho Naaba. Le 27 juin 2013, ce colis mystérieux était à Bendogo à Ouagadougou. Il s’agirait d’une dépouille d’un nain. La procédure traditionnelle prévoit l’envoi du corps de villages ou de quartiers jusque chez le Moogho Naaba qui est le seul habilité à donner le feu vert pour l’enterrement, à en croire le Wedrang-naaba, un responsable coutumier de Bendogo. Ainsi donc, il prévoit de faire déposer ce panier, dans la nuit à Wayalguin, un autre quartier. Le panier doit progresser de cette façon jusqu’à la cour royale du Moogho Naaba. Selon lui, tant que « la tradition ne sera pas respectée jusqu’à l’enterrement du nain, il ne pleuvra jamais ou pas assez dans la localité ». Entre tradition et loi, cet être humain qui n’est plus qu’ossements traverse la ville et attire la curiosité des usagers de la route. En effet, il était du ressort des services d’hygiène et de la police municipale de procéder à l’enlèvement du cops après les constats d’usage de la police nationale et de la gendarmerie, selon les explications du commandant de la brigade ville de Nongremassom, Albert Nombré. Tous les services habilités ont fait un tour au lieu où il est déposé mais, le corps est toujours au bord du goudron. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie aux dires du commandant. Mais à l’étape actuelle de l’enquête, « rien ne dit qu’il s’agit d’ossements humains », ajoute-t-il. Le Wedarang-naaba affirme que « ce n’est pas la première fois que de telles choses arrivent dans la société burkinabè » même s’il ne sait pas pourquoi les choses se passent ainsi. Somme toute, ce n’est plus une affaire qui relève des seuls chefs coutumiers, mais un fait social majeur qui, à ce titre concerne plus d’un Burkinabè .

Salifou OUEDRAOGO et Renathe
BAMBARA (Stagiaires)

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