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Publié le vendredi 25 mars 2016 | Sidwaya

© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Edith Clémence Yaka, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement chargée du budget

Le ministère de l’Economie, des Finances et du développement a organisé, le jeudi 24 mars 2016 à Ouagadougou, la première session ordinaire du cadre sectoriel de dialogue « Economie et finances » de l’année en cours.

En attendant les nouvelles orientations qui seront issues du Plan national de développement économique et social (PNDES) en cours d’élaboration, les acteurs du cadre sectoriel « Economie et finances » ont passé en revue les performance réalisées en 2015 par ce secteur, le jeudi 24 mars 2016 à Ouagadougou. La ministre déléguée chargée du Budget, Edith Clémence Yaka, a d’abord rappelé que la mise en œuvre de la Politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF) s’est faite dans un contexte de Transition, marqué par une « sincérité » budgétaire et des remous sociopolitiques. « Conséquence, cela a entrainé un ralentissement de l’exécution de la politique sectorielle de l’économie et des finances », foi de la ministre déléguée. Ainsi, les résultats du dernier cadrage macroéconomique indiquent un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) quasiment stable, à 4,4%. Le taux d’inflation, quant à lui, se situe à 0,9%. Il ressort également du rapport sectoriel de performance que 40,1% de la population burkinabè vit en dessous du seuil national de pauvreté estimé à 154 061 FCFA. Toutefois, Mme la ministre déléguée chargée du Budget a indiqué que de nombreux résultats ont été atteints en une année de mise en œuvre de la matrice de performance. Il s’agit de l’élaboration de cadre réglementaire du Partenariat public-privé (PPP) en matière de promotion d’une gestion économique moderne et performante. « En outre, des avancées ont été observées dans le processus de développement du Pôle de croissance du Sahel. L’étude sur le potentiel de croissance du Sahel a été conduite et validée », a-t-elle révélé. Dans le domaine de la mobilisation des ressources, les performances des régies de recettes se situent à 1 060 milliards de FCFA en 2015 contre 1 070 milliards de FCFA de recettes réalisées en 2014. Aux dires de Mme Yaka, pour ce qui est de la reddition des comptes, d’audit et de contrôle des finances publiques, plusieurs acquis ont été engrangés avec l’avènement de l’audit des marchés publics, la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de la lutte contre la corruption (ASCE/LC). « Ces réalisations permettent d’assainir et de crédibiliser davantage la gestion de nos finances publiques », a fait remarquer la ministre déléguée chargée du Budget. Elle a invité les acteurs et autres partenaires à plus d’engagement et de détermination en vue de poser des actions fortes qui répondront aux aspirations légitimes du peuple burkinabè. L’ambassadeur de la France au Burkina, Gilles Thibault, par ailleurs chef de file des partenaires techniques et financiers du cadre sectoriel de dialogue « Economie et finances », a exhorté les Burkinabè en âge de payer l’impôt à s’acquitter de leur devoir fiscal et les administrations chargées du recouvrement des recettes à redoubler d’ardeur dans leur travail pour l’intérêt de tous. Le diplomate français a par ailleurs réitéré l’engagement des PTF du cadre sectoriel à accompagner le « pays des Hommes intègres ».

Djakaridia SIRIBIE