Le nouveau responsable de la police municipale burkinabè Jean-Marie Ouédraogo a invité mercredi à Ougadougou ses agents à "travailler dans la discipline" pour relever les "défis sécuritaires", à la suite des attaques armées qui ont fait 32 morts mi-janvier dans le pays, à une passation de commandement.
"Chers agents, assistants, contrôleurs et inspecteurs, nous ne pourrons jamais relever les défis sécuritaires qui nous attendent si nous ne travaillons pas dans la discipline, la probité, la solidarité et la collaboration", a dit M. Ouédraogo après la passation de commandement avec le directeur général sortant Clément Ouango, nommé directeur de cabinet du ministère de la Sécurité intérieure le 17 mars.
Le nouveau responsable de la police municipale, a, en outre, appelé sa troupe à être "engagée et dévouée au travail, gages d’une réussite des objectifs et missions à nous assigner", s’engageant à "consolider les acquis légués par (ses) prédécesseurs, des bâtisseurs".
La ville de Ouagadougou compte "462 policiers municipaux, dont deux inspecteurs, 10 contrôleurs, 69 Assistants et 381 Agents, deux assistants de la police nationale". La police municipale de la capitale burkinabè compte également 107 Volontaires adjoints de Sécurité (VADS).
La police municipale a été créée au Burkina par décret le 20 juillet 1995 avec une douzaine d’agents venus de la police nationale. Le corps compte actuellement à travers tout le pays plus de 1.200 personnes dont plus de 700 VADS pour la sécurité routière.
Organisée en plusieurs services pour mieux assister les citoyens, la police municipale à des unités piétonnes, mobiles et des détachements afin d’assurer une mission de proximité.
BBO