Le Burkina Faso a été classé deuxième pays d'exploitation minier d'Afrique, après le Maroc et 29ème sur le plan mondial, selon l'Institut Fraser cité mercredi par le service d'information du gouvernement (SIG).
Selon le gouvernement burkinabè, cette position du pays a été propulsée par les réglementations mises en place par les gouvernements, le système légal, le régime de taxation, les infrastructures, la stabilité politique, les lois concernant le travail figurent parmi les critères de classement.
La même source précise que le gouvernement du Burkina Faso entend faire de l'exploitation des ressources minières un des piliers de la relance économique par la création d'emplois et de richesse.
Selon un rapport de l'Initiative pour la transparence des industries extractives du Burkina (ITIE-BF), le gouvernement burkinabè a reçu en 2013 des 29 sociétés minières, au total, 197,3 milliards de F CFA au titre d'impôts et taxes.
Depuis 2009, l'or a détrôné le coton qui était depuis 1960, le premier produit d'exportation du Burkina Faso, pays sahélien d'Afrique de l'Ouest de près de 19 millions d'habitants.
Selon les estimations, les ressources aurifères participent pour plus de 12% dans la formation du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso.
En fin juin 2015, sous le régime de la transition, les députés ont adopté un nouveau Code minier pour que les populations bénéficient davantage des retombées, l'ancien code étant jugé très favorable aux investisseurs par la Société civile.
Cette nouvelle loi oblige notamment les industries minières à accorder "1% de leur chiffre d'affaires mensuel hors-taxes ou de la valeur des produits extraits au cours du mois" à un fonds destiné aux populations riveraines des sites miniers. F