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Art et Culture

Burkina Faso : top de départ samedi de la Semaine nationale de la culture à Bobo-Dioulasso
Publié le jeudi 24 mars 2016  |  Xinhua
La
© Autre presse par DR
La cérémonie d’ouverture de la 17e Semaine nationale de la culture (SNC) a été marquée, le 22 mars 2014 à Bobo-Dioulasso, par le traditionnel carnaval des masques, la parade des différentes délégations




La 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le plus grand festival de l’agenda culturel du Burkina Faso, ouvre ses portes, samedi prochain à Bobo-Dioulasso, avec plus de 1.200 compétiteurs répartis dans cinq catégories, a-t-on appris, mercredi, auprès des organisateurs.
Cette biennale de la culture sera présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et se tient sous le thème : "Culture et cohésion nationale".

Elle va opposer 1.238 compétiteurs dans les cinq catégories du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) que sont : les arts du spectacle, les arts plastiques, la littérature en français, les sports traditionnels et l’art culinaire, selon le ministère en charge de la culture burkinabè.

Dans un communiqué publié mercredi, le ministère burkinabè de la Culture et du Tourisme a indiqué que la SNC créée en 1984, vise la promotion de la création artistique et littéraire, la revalorisation du patrimoine culturel national, le rapprochement et le brassage harmonieux des différentes formes d’expressions culturelles du Burkina Faso et le renforcement de la coopération culturelle internationale.
La même source précise que le thème de cette année a été choisie afin de renforcer les fondements de la paix et alimenter la réflexion sur la contribution de la culture à la cohésion nationale et, partant au développement social et économique du Burkina Faso.

"Il est plus que nécessaire que les fils et filles du Burkina Faso envisagent l’avenir de la nation sous le prisme de la cohésion nationale et de la responsabilité citoyenne", a écrit le ministère.
Selon les autorités, "il est essentiel que tous les acteurs de la société burkinabè en particulier les acteurs politiques, prennent conscience de leur responsabilité dans la préservation de ce que nous avons de si cher, au-delà des divergences de points de vue, d’opinions et d’intérêts personnels : la paix et la cohésion sociale". F


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