Journée mondiale de l’eau dans la région des Cascades: des kits d’hygiène offerts aux écoles de Diarrabakoko

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Publié le mercredi 23 mars 2016 | AIB

L’ONG OXFAM a procédé, le 19 mars 2016 à Diarrabakoko, village situé sur l’axe Banfora-Niangoloko, à une remise de matériels d’hygiène. Organisé dans le cadre des activités de la 24eJournée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars, ce fut l’occasion pour cette structure de prôner les bonnes pratiques d’hygiène surtout en milieu scolaire.

C’est à Diarrabakoko que l’ONG OXFAM a décidé de lancer les activités de la 24e Journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars de chaque année.

Présentation de sketchs, danse de balafon, démonstration de lavage de mains et remise de matériels d’hygiène, ont été les temps forts de cette cérémonie placée sous le thème « Les écoles du primaire face aux défis d’accès à l’eau potable : Etat des lieux et quelles stratégies pour y résorber ».La directrice régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Pauline Bagré a jugé ce thème pertinent.

Et selon Célestin Pascal Kaboré, directeur régional de l’eau, en plus de la mauvaise utilisation des infrastructures, il est fréquent de voir des élèves déféquer dans la nature, à proximité des salles de classes, avec tous les risques que cela comporte.

Tous les intervenants à cette cérémonie ont plaidé pour de bonnes pratiques d’hygiène corporelle prônées par OXFAM depuis 2015 dans la région des Cascades. En effet, outre les actions de sensibilisation en milieu scolaire comme c’est le cas à Diarrabakoko et dans les ménages, cette ONG intervient dans la formation des acteurs, la dotation des écoles et des centres de santé en kits d’hygiène.

En plus de la remise de dispositifs de lavage de mains et des affiches de sensibilisation sur la maladie à virus Ebola, les écoles « A »et « B » ont reçu respectivement 60 et 32 cartons de savons. En rappel, l’intervention de OXFAM se situe dans le cadre du Projet « Prévention de la propagation de la maladie à virus Ebola et des autres maladies infectieuses au Burkina ». Ledit projet est financé par le gouvernement canadien.

Frédéric OUEDRAOGO