Du 26 au 27 juin 2013, il se tient à Ouagadougou un atelier sur la lutte contre le terrorisme au Burkina. La cérémonie de lancement de l’Initiative pour une assistance intégrée en matière de lutte contre le terrorisme (IACT), s’est tenue le mercredi 26 juin 2013.
La lutte contre le terrorisme est une question qui interpelle tous les Etats. Ainsi, dans le souci de protéger sa population de toutes formes d’actes terroristes, le Burkina Faso a introduit une demande d’assistance aux Nations-unies en juin 2012 afin de renforcer ses capacités opérationnelles de lutte contre ce fléau qui alarme les peuples. C’est dans ce cadre que le gouvernement du Burkina, ainsi que les Nations-unies, ont initié cet atelier de deux jours afin d’élaborer des stratégies de lutte contre le terrorisme. Le représentant du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Amadou Dicko, a donc procédé au lancement de l’atelier de l’Initiative pour une assistance intégrée en matière de lutte contre le terrorisme. Il faut noter que c’est le Burkina et le Nigeria qui ont été retenus pour cette première édition de soutien aux pays en matière de lutte contre le terrorisme. Sont présents à cet atelier, des partenaires tels que les Nations-unies, l’ambassade du Danemark, la France, les institutions burkinabè chargées de la lutte contre le terrorisme. Ainsi, les différents acteurs contribueront à renforcer les efforts de lutte contre le terrorisme à travers l’élaboration de programmes et de stratégies. Cela permettra au Burkina de déployer tous les moyens afin d’assurer la sécurité de sa population, surtout que son voisin, le Mali, est en crise. Comme on le dit, ‘’ prévenir vaut mieux que guérir’’. Le représentant du ministre d’Etat a par ailleurs souhaité la bienvenue à tous le Conseil de sécurité des Nations-unies engagé à combattre le terrorisme dans toutes les nations du monde. « Nous vivons dans un monde difficile, plein de haine et de rancunes d’où l’intervention régulière des terroristes dans nos pays. Nous avons pensé à un moment donné qu’il fallait s’arrêter, et voir dans quelles mesures nous pouvons coordonner la lutte contre ce fléau. Agir seul ne résout pas le problème mais avec l’appui de nos amis, en l’occurrence les Nations-unies, qui disposent d’une cellule spéciale de lutte contre le terrorisme, nous sommes engagés à combattre avec plus d’efficacité ce phénomène. Vous savez que nous sommes un pays entouré de conflits et par conséquent, il y a des risques que les terroristes opèrent sur notre territoire. Pour prévenir, nous avons pensé qu’il était nécessaire de se retrouver pour prendre des dispositions utiles afin que cela n’arrive pas, non seulement dans notre pays, mais également dans les pays voisins. C’est le Burkina Faso et le Nigéria qui ont été désignés pour cette initiative de lutte contre le terrorisme. Le Burkina Faso gagne en se préservant contre le terrorisme parce qu’on ne peut pas se développer sans paix, ni sans sécurité » a-t-il indiqué. Pour Pascal Kaborero, coordonnateur du système des Nations unies, cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’initiative d’assistance intégrée de lutte contre le terrorisme, qui elle-même fait partie de la stratégie globale de lutte contre le terrorisme. Cette stratégie a été adoptée par le système des Nations-unies au cours de l’Assemblée générale des Nations-unies, à New York, en 2006. « Cette stratégie se subdivise en 4 axes dont l’élimination des conditions qui sont propices à la propagation du terrorisme, le renforcement des capacités des administrations concernées par la lutte contre le terrorisme, la prévention du terrorisme, ainsi que la promotion et le renforcement de l’Etat de droit tout en combattant le terrorisme. C’est dans ce cadre que le Burkina Faso qui adhère à cette stratégie, a demandé l’assistance des Nations-unies pour lutter contre le terrorisme à travers le renforcement de ses capacités », a-t-il dit.
