Ouagadougou, 26 juin 2013 (AIB) – Le séminaire du Réseau des instances africaines de la régulation de la communication (RIARC) qui se tient les 25 et 26 à Ouagadougou alimente, à côté d’autres sujets, les quotidiens parvenus mercredi à l’AIB.
« Régulations des communications : l’Afrique à l’heur de la convergence numérique » titre L’Observateur Paalga selon qui la convergence du numérique se matérialise par la fusion d’appareils en un seul support qui, grâce à la numérisation, permet le transport simultané du son, de l’image et de l’écrit.
Cette nouvelle donne pose d’énormes difficultés relatives à la régulation soutien le journal, notamment « comment vaincre l’extériorité des informations sur la toile ou le téléphone portable pour faire appliquer les législations nationales, les règles d’éthique et de déontologie ? »
C’est du reste une des problématiques sur laquelle vont réfléchir les régulateurs africains réunis à Ouagadougou pour un séminaire sur le thème « La régulation de la communication audiovisuelle et de la convergence numérique » précise le quotidien indépendant, Le Pays.
Il s’agira pour les responsables des instances de régulation d’Afrique d’échanger entre eux en vue de trouver les voies et moyens pour mieux faire face à ce défi actuel qu’est le numérique, poursuit le quotidien d’Etat Sidwaya qui affiche en titre « A la recherche de la panacée face à la convergence numérique ».
Obama en Afrique
Le président américain, Barack Obama entame sa tournée africaine qui le conduira, au Sénégal, en Tanzanie puis en Afrique du Sud.
Cette tournée africaine du président américain est également largement commentée dans la presse nationale.
« Le retour de notre cousin d’Amérique », s’exclame L’Observateur Paalga.
« Cette seconde tournée sonne comme un air de service après-vente. Quatre ans après avoir rendu hommage, dans son discours à Accra, au Ghana, aux “institutions fortes”,tout en fustigeant les timoniers de tout acabit “l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts”, avait-il dit, Obama revient sur le vieux continent pour encourager davantage les pays qui ont opté pour ce mode de gouvernement.
Pendant cette présente visite en Afrique, l’accent sera encore mis, relève L’Observateur Paalga, sur la démocratie et la transparence, ainsi que sur le renouvellement de la classe politique, autrement dit, sur l’alternance ».
Toutefois, tempère le doyen des quotidiens, pas de miracle économique à attendre… « C’est bien qu’Obama vienne accrocher une médaille d’or au cou de la démocratie sénégalaise, chanter une ode à la liberté et aux droits de l’homme, mais on ne respecte pas les droits de l’homme le ventre vide. Misère et démocratie ne font pas toujours bon ménage.
Dès le 29 juin au matin, les flons flons estompés, les Dakarois retrouveront la réalité quotidienne : les marchés de Sandaga ou de Tilène avec ces petites gens qui se “débrouillent” pour joindre les deux bouts, et ses millions d’autres Sénégalais qui n’ont que la misère comme lot quotidien » conclut le journal.
