Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Afrique
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7445 du 25/6/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Afrique

Instances de régulation de la communication en Afrique: A la recherche de panacée face à la convergence numérique
Publié le mercredi 26 juin 2013   |  Sidwaya




 Vos outils




Le Conseil supérieur de la Communication (CSC), dans le cadre du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), tient les 25 et 26 juin 2013 à Ouagadougou, un séminaire régional sur la communication audiovisuelle et la convergence numérique. La rencontre ouverte par le ministre d’Etat, ministre en charge des Relations avec les institutions et les réformes politiques, Bognessan Arsène Yé, réunit les participants d'une quinzaine de pays de l’Afrique.


« La régulation de la communication audiovisuelle et la convergence numérique ». C’est sous ce thème que les instances africaines de régulation de la communication réfléchissent dans la capitale burkinabè. Une quinzaine de pays de l’Afrique du Nord, de l’Ouest, du Centre et de l’Est ont répondu présent au rendez-vous de Ouagadougou, les 25 et 26 juin 2013.
Pour la présidente du Conseil supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso, présidente du comité d’organisation du séminaire régional, Mme Béatrice Damiba, la tenue de la rencontre dans la capitale burkinabè, est l’application de la décision de la 6e conférence des instances de régulation de la communication africaine tenue en 2011, à Arusha, en Tanzanie. Mme Damiba a indiqué que les mutations technologiques qui ont impacté le secteur des médias pose de nouveaux défis au régulateur du contenu des flux informationnels qui émaillent les espaces médiatiques nationaux. « C’est pour appréhender les nouvelles problématiques de la régulation de ces contenus à l’heure de la convergence numérique que le RIARC a inscrit ce séminaire dans son agenda », a-t-elle ajouté.
Les travaux qui se dérouleront en plénière, articulés autour de quatre thématiques, seront présentés par des experts burkinabè, marocains et béninois. Il s’agit principalement de la régulation de la communication audiovisuelle et convergence numérique, et de l’éthique dans le traitement de l’information à l’heure de la convergence numérique, spécifiquement la vie privée, la violence et les mœurs. La question de la législation en matière de régulation au-delà des frontières nationales et la régulation de l’information avec l’avènement de la Télévision numérique terrestre (TNT), seront aussi au menu de cette rencontre régionale de Ouagadougou.
Le représentant du Premier ministre, le ministre d'Etat Bongnessan Arsène Yé a soutenu que le "pays des hommes intègres" accueille, avec enthousiasme, cette rencontre régionale dont l’importance du thème est certaine. « Je salue la pertinence du thème qui porte sur la régulation de la communication de l’audiovisuelle et la convergence numérique. La porosité des frontières induite par cette convergence, pose d’énormes difficultés au régulateur. Avec cette transfrontalité de l’information, on assiste à un fléchissement de l’éthique », a souligné le ministre Yé. « Comment donc réguler l’information véhiculée par les nouveaux médias ? Dans une société d’information, et multiculturelle, une régulation efficiente ne peut se faire sans une coopération entre les instances des différents pays », a-t-il poursuivi.

Des réponses précises à l’inadaptation des législations

Les régulateurs africains devraient apporter des réponses précises sur les enjeux de l’inadaptation des législations nationales face aux nouveaux médias, les limites des instances de régulation dans le contrôle des contenus médiatiques induits par la convergence numérique et les atteintes à la vie privée des citoyens à l’absence de frontière de la communication sur Internet. Le problème a été posé par le vice-président du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), le Nigérien Abdourahamane Ousmane, dès l'ouverture de la rencontre : « Depuis une dizaine d’années, l’évolution technologique, notamment la numérisation du son et de l’image, a favorisé une triple convergence. D’abord, la convergence des réseaux et des terminaux, ensuite une convergence des industries et enfin une convergence de services offerts aux clients ».

Pour lui, cette triple convergence impose une suprématie du contenant sur le contenu. De ce fait, l'implosion du contenu risque d’échapper à tout contrôle de régulation du fait de l’exterritorialité de diffusion et de transmission d’information. « Aujourd’hui, vous avez des sites qui diffusent des informations pour le Burkina Faso, mais qui ne sont pas installés sur le territoire national. Comment le CSC peut –il réguler ce secteur. Le contexte impose des régulateurs, une réponse appropriée », a soutenu le président du CSC du Niger.

Moussa CONGO
Oumoul Djémil LINGANE (Stagiaire)

 Commentaires