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Le bureau de la SCADD ( Stratégie de croissance accélérée et de développement durable ) |
Les membres du cadre régional de dialogue du Plateau central ont tenu, jeudi 17 mars 2016 à Ziniaré, la revue régionale annuelle de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Cette première session avait pour objectif d’examiner et de valider le projet de rapport régional de performance 2015 de la SCADD.
Des progrès ont été enregistrés dans la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) au Plateau central dans les domaines de la santé et de la gouvernance locale. En effet, dans le domaine de la santé, la région a connu une amélioration de l’offre sanitaire avec la réduction du rayon moyen d’action et un accroissement des formations sanitaires remplissant les normes en infrastructures. Dans le domaine de la gouvernance locales, les actions conjuguées ont permis l’accroissement des infrastructures administratives, d’accueil et de loisirs, des équipements administratifs et l’organisation des cadres de concertation pour une synergie d’actions dans les efforts de développement. Ces informations ont été ressorties le jeudi 17 mars 2016, lors de la revue régionale annuelle de la SCADD qui avait pour objectif d’examiner et d’adopter le projet de rapport régional de performance 2015.
Malgré ces résultats satisfaisants, des contreperformances ont été enregistrées dans plusieurs secteurs. Ainsi la région a enregistré, en 2015, une baisse des rendements agricoles de la quasi-totalité des spéculations. Aussi, le taux brut de scolarisation a connu un repli, passant de 100,09% en 2014 à 94,9% en 2015. Pour la mise en œuvre des actions de développement en 2015, sur une prévision de 2,33 milliards de FCFA, les décaissements réalisés se sont élevés à 1,75 milliard de FCFA soit un taux d’exécution financière de 75,12%. Par rapport à 2014, ce bilan financier a connu une baisse de 24,90% mais avec un accroissement de 11,34% dans l’exécution des budgets.
Selon le gouverneur de la région, Abdoulaye Ouédraogo, cette contre-performance globale des actions de développement peut s’expliquer par la situation politique du pays mais aussi par des insuffisances qui demeurent dans le processus de planification locale. « Le bilan fait ressortir notre faible capacité de programmation et de suivi-évaluation de nos actions de développement et notre faible capacité d’anticipation sur les facteurs pouvant entraver leur mise en œuvre », a-t-il indiqué. A cela, il a ajouté l’incapacité des entrepreneurs et des fournisseurs de l’Etat à exécuter convenablement les marchés publics.
Pour ce faire, les membres du cadre régional de dialogue ont formulé des recommandations pour améliorer les performances de l’année en cours. Désormais, le nouveau référentiel qui est le Plan national de développement économique et social (PNDES) vise à dégager les actions prioritaires de développement pour la période 2016-2020. Prévu pour être adopté en avril prochain, ce nouveau plan s’inscrit dans le cadre du programme présidentiel « Bâtir avec le peuple, un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice ».
Abdias Cyprien SAWADOGO
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