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Coopération militaire: Un syndicat burkinabè de l’éducation de base recommande le "démantèlement des bases étrangères"
Publié le dimanche 20 mars 2016  |  Alerte Info
Cherté
© aOuaga.com par A.O
Cherté de la vie : la CCVC proteste par un meeting à Ouaga
Mercredi 8 avril 2015. Ouagadougou. Place de la nation. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé un meeting dans le cadre de la journée nationale de protestation contre la vie chère. Photo : François de Salle Yaméogo, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l`éducation de base (SYNATEB)




Le Syndicat burkinabè des Travailleurs de l’Education de Base (SYNATEB) recommande le "démantèlement des bases militaires étrangères au Burkina", a indiqué samedi à Ouagadougou, son secrétaire général François de Salle Yaméogo, après que le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé l’arrivée Groupe d'Intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) au Faso.

"Considérant que l’argument selon lequel l’armée française sert à lutter contre le terrorisme n’est qu’un prétexte puisque les terroristes frappent au cœur même de Paris; le SYNATEB recommande le démantèlement pur et simple des bases militaires étrangères" installées au Burkina, a dit M. Yaméogo, face aux journalistes à la clôture du 18ème conseil ordinaire des enseignants de base tenu les 18 et 19 mars à Ouagadougou.

Pour lui, la "présence des bases militaires étrangères constitue plutôt une menace permanente de la sécurité intérieure de notre pays et une remise en cause de notre souveraineté d’Etat ouvrant la voie à une recolonisation et à une vassalisation" des pays africains.

Le principal syndicat des enseignants de l'éducation de base du Burkina a souhaité "la revalorisation de nos forces de défense et de sécurité par leur équipement et leur formation conséquente afin qu’elles puissent être vraiment opérationnelles et combattre toute menace à l’intégrité de notre pays", a conclu son secrétaire général François de Salle Yaméogo.

Le GIGN est une unité d’élite de la gendarmerie nationale française, spécialisée dans les domaines de l’intervention (contre-terrorisme, libération d’otages, lutte contre le grand banditisme), de l’observation, la recherche, la sécurité et la protection. Le GIGN dispense également de nombreuses formations, tant sur le plan national qu'international.

Dimanche, quatre français ont été tués dans une "attaque terroriste" qui a visé trois établissements de Grand Bassam, à 43 kilomètres au Sud d’Abidjan.

Le 15 janvier, deux gendarmes ont été tués également dans une attaque armée revendiquée par Almourabitoune, une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui a visé trois établissements hôteliers luxueux situés sur l’avenue du Dr Kwamé N’Krumah, en plein cœur de Ouagadougou. L’attaque a fait au total 30 morts et 71 blessés selon un bilan du gouvernement burkinabè.

BBO
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