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Point de presse du gouvernement du 17 mars 2016 : la déclaration liminaire du ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation
Publié le samedi 19 mars 2016  |  Ministère
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© aOuaga.com par A.O
Les ministres de la Santé, Smaïla Ouédraogo; de l`Education nationale et de l`Alphabétisation, Jean Martin Coulibaly, et celui en charge de la communication, Rémis Dandjinou, étaient face aux journalistes en début d`après-midi du 17 mars 2016 à Ouagadougou dans le cadre du point de presse du gouvernement. Photo : Jean Martin Coulibaly




Dans le programme quinquennal de son excellence monsieur le Président du Faso, une place de choix est réservée à la lutte contre le chômage des jeunes. En application de ce programme, son excellence, monsieur le Premier Ministre a pris l’engagement devant la représentation nationale lors de son discours de politique générale prononcé le 5 février 2016 de réduire le chômage des jeunes détenteurs d’un diplôme supérieur au Baccalauréat. Ces derniers ont été ciblés pour servir en qualité d’enseignants pour le compte du MENA.
Après une analyse des déficits en matière d’enseignants de l’éducation, il ressort que le post-primaire reste de loin le niveau qui connait le plus de déficit, tant pour l’enseignement général que pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels. Ceci a orienté le recrutement d’enseignants contractuels en faveur de ce sous-cycle dans le cadre du programme « emplois-jeunes pour l’éducation nationale ».
En effet, le déficit en enseignants au post primaire est estimé à 6 399 professeurs. Aussi, le programme « emplois-jeunes pour l’éducation nationale » prévoit-il le recrutement de 4200 jeunes diplômés pour faire face à ce déficit.
Pour les autres années, il est prévu le recrutement de 3000 diplômés en 2017 et 2000 diplômés en 2018. A partir de 2019, la première promotion aurait accompli trois (3) ans de service. La plupart de ces derniers sera donc intégrée dans la fonction publique après un concours organisé à leur intention. L’administration procèdera à nouveau à un recrutement de 4200 autres nouveaux diplômés en 2019 et le cycle reprend. Avec cette procédure, ce sera au minimum 16 000 jeunes qui seront concernés au bout du quinquennat.
En vue d’initier les candidats retenus à l’exercice du métier d’enseignant, une formation de 6 mois est prévue à leur intention. Cette formation sera assurée par l’Ecole Normale Supérieure de l’Université de Koudougou (ENS/UK) et l’Institut Des Sciences (IDS) sur financement du budget de l’Etat.
Durant la période de formation, un pécule de 30 000 F CFA sera versé aux participants. A l’issue de la formation, ils devront signer un contrat à durée déterminée de 1 an renouvelable à concurrence de 3 ans. Le renouvellement du contrat est conditionné par les résultats de l’évaluation annuelle du contractuel.
Le contractuel a droit à une allocation forfaitaire mensuelle. L’allocation forfaitaire mensuelle n’a pas le caractère d’un salaire ou d’une rémunération, mais elle est une contribution financière pour permettre au contractuel de se loger et d’être dans des conditions acceptables de travail. Elle n’est soumise à aucun impôt, ni à aucun prélèvement social. Son montant est fixé à cent mille (100 000) FCFA.
L’allocation forfaitaire mensuelle prévue par le contrat est inscrite au titre 5 du budget du MJFIP.
Un comité de pilotage interministériel (MJFIP, MFPTPS, MENA, MINEFID, MESRSI) sera mis en place pour la gestion et l’exécution du programme. Dès l’engagement, l’agent contractuel signe un contrat pour servir dans la province choisie pour une durée de 3 ans. Aucune affectation n’est possible en dehors de la province choisie.
Chaque année, le contractuel fait l’objet d’une évaluation par son supérieur hiérarchique immédiat en l’occurrence le chef de l’établissement. Une copie de cette évaluation est adressée sous pli fermé au MJFIP.
Le Programme « emplois-jeunes pour l’Education nationale » sera pilotépar Ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelles (MJFIP) en collaboration avec le MENA.
Le coût du programme pour 2016 est de 2 823 160 000FCFA.Ce coût sera porté à 46 742 640 000 F CFAau bout des 5 années de mise en œuvre. Plus de 16 000 jeunes devraient en bénéficier.

N.B : le surtitre et le titre sont du site
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