Après 15 journées de phase aller du championnat national de football, Kassoum Ouédraogo dit Zico, président de KOZAF dresse le bilan. S’il est satisfait dans l’ensemble, il nourrit cependant des regrets.
«L’an passé, on a fini la phase aller avec 16 points. Cette saison, nous sommes à 23pts. Il y en 7 de plus, c’est quand même énorme. Nous avons réalisé 5 victoires, 6 nuls, 4 défaites, après avoir occupé la première place pendant les cinq premières journées», analyse d’entrée le président. Il se dit satisfait de ces résultats à mi-parcours et du jeu produit par les joueurs, mais des regrets, il y en a, au regard de certains matchs perdus, qu’ils auraient dû gagner,ou, à défaut faire nul. Cela est dû selon lui, à une inefficacité, un manque d’agressivité, un manque d’expérience, des jeunes joueurs, mais ce sont de jeunes joueurs qui sont en train d’apprendre, et il faut les laisser progresser. Il se dit satisfait des compartiments de jeu de son équipe, excepté l’attaque, où du travail reste encore à faire. « Marquer des buts, cela dépend du joueur, de sa volonté, son instinct, il n’appartient pas à l’entraîneur d’entrer sur le terrain pour dire au joueur, ce qu’il faut faire, nous, nous conseillons, et c’est à ce dernier de faire le reste », relève-t-il. Par rapport aux objectifs de début de saison, le président affirme qu’ils sont maintenus. L’an dernier, ils ont fini 7e, et cette année, le club vise les cinq premières places, «c’est jouable pour nous», martèle-t-il. Le président pour le moment dit ne pas rêver au titre, «Je suis patient, c’est notre troisième saison en première division, notre tour viendra», sussure-t-il. Si le mercato, donne parfois lieu à la qualification de nouveaux joueurs, pour la phase retour, à KOZAF, cela n’est pas à l’ordre du jour. « Je ne recrute pas pour recruter, nous sommes une académie, on a beaucoup de jeunes joueurs, on leur donne leurs chances, on peut exceptionnellement recruter, si on est vraiment sûr que ça va apporter un plus, nous ne meublons pas la troupe pour meubler », coupe court le président.
Barthélemy KABORE