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© Présidence par DR
Une délégation des CES de la francophonie échange avec le Président du Faso Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE à une délégation des Conseils économiques et sociaux (CES) et d’Institutions similaires de la francophonie conduite par le président du CES du Benin Monsieur Tabé A. GBIAN |
Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a accordé une audience à une délégation des Conseils économiques et sociaux (CES) et d’Institutions similaires de la francophonie conduite par le président du CES du Benin Monsieur Tabé A. GBIAN dans l’après-midi du 17 mars 2016 à Ouagadougou.
Monsieur GBIAN a été introduit auprès du Chef de l’Etat par le président du CES du Burkina, Dr Moïse NAPON. A l’issue de l’entretien, le chef de la délégation a indiqué que le Président du Faso a bien voulu recevoir l’équipe qu’il conduit. « Je remercie le Chef de l’Etat pour tout ce qu’il a fait pour nous pour l’organisation et la réussite de notre rencontre. L’entretien a été fructueux et le Président du Faso nous a donnés de très bons conseils à la hauteur de sa personnalité. Nous sortons très satisfaits des conseils reçus du Chef de l’Etat », a confié le président du CES du Benin.
Au sujet de l’utilité des CES en Afrique, Monsieur Tabé A. GBIAN a souligné que contrairement à ce qui se dit, les CES sont très importants pour les pays africains. Pour lui, les CES sont des creusets de toutes les forces économiques et sociales avec toutes les expertises des chercheurs d’universités, des secrétaires généraux des syndicats, de la société civile. « C’est un regroupement de toutes les forces socio professionnelles. Imaginez l’expertise que cela devrait apporter à nos gouvernements et à nos Etats. Les CES ont un grand rôle à jouer. Parce que nous avons des avis à recevoir des Chefs d’Etat. Nous avons le pouvoir de nous auto- saisir par rapport à certains problèmes brûlants de l’heure. Les CES sont également sollicités pour résoudre d’autres problèmes importants », a déclaré le premier responsable du CES du Benin.
A ce sujet, Monsieur GBIAN a partagé son expérience dans son pays. Selon lui, l’arrêt des grèves à répétition, le déblocage du déroulement des élections législatives et locales en début d’année, la prolongation de la date de l’élection présidentielle de 6 jours avant que le Conseil constitutionnel ne se prononce, sont à son actif après que le Chef de l’Etat l’ai saisi.
A sa suite, les représentants des CES de France et du Maroc ont tous démontré l’utilité de leurs institutions dans leurs pays. Le président du CES du Burkina, Dr Moïse NAPON a révélé que des recommandations sur certaines questions importantes qui auraient pu éviter les différentes crises que le pays a connues, ont été faites à l’endroit des précéden
ts gouvernements, mais malheureusement n’ont pas été prises en compte. Il s’agit de la défiance de l’autorité de l’Etat, du chômage des jeunes et du déficit énergétique.
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