L’armée burkinabè est en ce moment sur le pied de guerre face à la montée du terrorisme. Afin de ne plus se laisser surprendre comme au 15 janvier dernier, les sécurocrates du Burkina Faso ont renforcé le dispositif de sécurité dans toutes les zones sensibles, eu égard aux multiples rumeurs d’attaques qui fusent de partout, apprend-on de Jeune Afrique.
L’armée burkinabè en éveil maximal.
L’armée burkinabè est plus que jamais déterminée à en découdre avec les groupes terroristes qui ont pignon sur rue en ce moment en Afrique de l’Ouest. A cet effet, toutes les forces de défense et de sécurité sont actuellement mobilisées pour parer au plus pressé en cas d’attaque. De fait, les grandes oreilles de l’Etat ont eu connaissance de plusieurs actes terroristes en préparation dans la zone sahélienne, non loin des frontières maliennes et nigériennes. Ceux-ci se résument en des attentats, rapts d’occidentaux et autres actes barbares dont les terroristes seuls ont le secret.
Pour donc annihiler toutes velléités d’attaque, des soldats lourdement armés ont été dépêchés à Tapoa dans l’Est du pays, à la frontière avec le Niger afin d’anticiper sur de quelconques attaques. De même, dans le parc national du W, une zone touristique très prisée, de fréquentes patrouilles y sont observées dans le but de garantir la sécurité et la sérénité des visiteurs qui sont pour la plupart des Européens. D’autres régions du pays bénéficient également de cette veille d’armes à nulle autre pareille.
Il ne pouvait en être autrement. Après l’attaque du Splendid Hôtel et du restaurant Cappuccino, l’attaque de la poudrière de Yimdi, et les autres attentats terroristes qui se sont produits au Radisson Blu à Bamako et à l’Etoile du Sud à Grand-Bassam, le président Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des armées et ministre de la Défense du Burkina, ne pouvait rester impassible.