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Le Quotidien N° 799 du 24/6/2013

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Le ministre Jérôme Bougouma devant les forces vives du centre-sud : « Le gouvernement sait où il va et a les moyens d’y aller »
Publié le mardi 25 juin 2013   |  Le Quotidien


Jérôme
© Autre presse
Jérôme Bougouma
Ministre de l’Administration territoriale.


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Une équipe gouvernementale conduite par le ministre de l’Administration territoriale et de Sécurité, le Dr. Jérôme Bougouma, était face aux forces vives de la région du Centre-sud, le samedi 22 juin 2013, à Manga. Il avait à ses côtés, son collègue des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo. Le ministre Bougouma a fait une évaluation succincte des actions gouvernementales en faveur des populations de la région et a donné des explications sur la création très prochaine du Sénat.
D’entrée de jeu, le Dr. Jérôme Bougouma, chef de la délégation gouvernementale, a remercié et salué les forces vives de la région du Centre-sud pour leur contribution au succès de l’action gouvernementale. Il a, par la suite, énuméré un certain nombre d’actions accomplies par l’exécutif au profit des Burkinabè. On peut citer entre autres, la levée de la sanction de l’agent de santé de Séguénéga, la révision de la grille indemnitaire et salariale en cours, les questions de vie chère… Le ministre Jérôme Bougouma a expliqué que pour le gouvernement, ce qui est essentiel, c’est de travailler à relever le niveau de revenu et de vie des populations. Sur la levée de la sanction de l’agent de santé, Jérôme Bougouma a laissé entendre que la décision a été prise pour renouer le dialogue avec le SYNTSHA. « L’objectif du gouvernement n’est pas de sanctionner qui que ce soit, ni de faire la guerre avec un syndicat ; c’est de travailler à améliorer les conditions de vie des populations et de travail des travailleurs. Et cette levée a permis de renouer le dialogue et d’aller de l’avant. Ce n’est pas un gouvernement dictatorial… Non ! Le président du Faso a toujours été à l’écoute des populations ; a toujours prôné le dialogue, et le gouvernement sur cette situation a joué son rôle», a expliqué le chef de la délégation gouvernementale. L’autre point qui a animé les débats, est la création très prochaine du Sénat. Sur la question, le Dr. Bougouma dira que la création de la deuxième chambre est rendue possible suite à la modification de la constitution intervenue en juin 2012. Cette modification, poursuit-il, avait pris en compte le code électoral, l’augmentation du nombre des députés à l’Assemblée nationale, la prolongation de leur mandat jusqu’aux dernières élections, et surtout la biométrie qui aura coûté plus de 40 milliards de FCFA pour l’organisation des élections municipales et législatives de 2012. Les ministres Jérôme Bougouma et Jean Bertin Ouédraogo se sont appesantis  sur la composition du Sénat et son coût jusque-là décrié par certains citoyens. «Le gouvernement sait où il va et a les moyens d’y aller », a souligné le ministre Bougouma avant de qualifier le Sénat de haute chambre ou de chambre de la sagesse, d’où l’âge fixé à 45 ans pour être éligible. Le ministre Bougouma qui dit comprendre les inquiétudes sur le coût, l’âge et le pouvoir réel du Sénat, pense qu’il faut mettre en place  l’institution et demander la modération des parlementaires au niveau des dépenses. « Il faut mettre en place le sénat pour que ces mêmes sénateurs adoptent la loi qui va permettre de revenir s’il le faut sur l’âge et ainsi de suite. Donc les institutions doivent fonctionner pour pouvoir apporter les améliorations que les uns et les autres souhaitent. Sinon que le gouvernement n’est pas fermé au dialogue, ce n’est pas de l’entêtement, mais c’est tout simplement respecter l’engagement que le Président du Faso a pris envers son peuple ; c’est faire en sorte que notre constitution soit respectée », a indiqué le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité. Ces explications et les échanges ont permis aux forces vives de la région du Centre-sud de faire quelques observations et de relever certaines mesures qui peuvent mettre à mal la paix et la cohésion sociale .

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