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© Autre presse par DR
Le chef d’état-major de la gendarmerie, Tuandaba Coulibaly |
Le chef d’Etat-major de la gendarmerie burkinabè le colonel Tuandaba Marcel Coulibaly a affirmé lundi à Ouagadougou que son institution manque d’équipement et de personnel pour jouer son rôle, lors d’une rencontre avec leur ministre de tutelle Simon Compaoré.
Avec le ministre de la Sécurité intérieure, les premiers responsables de la gendarmerie ont passé en revue les difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment en "logistique, infrastructures, en ressources humaines".
Egalement la gendarmerie est confrontée à un "manque en armement, de gilets par balle, de masques à gaz et de tenues".
Pour pallier au manque de personnel, le premier responsable de la gendarmerie souhaite le recrutement d’au moins 750 personnes par ans.
Par ailleurs la gendarmerie nationale déplore la livraison en 2011-2012 de gilets et de casques par balles de qualité douteuse, par le ministère de tutelle et sollicite que les matériels soient testés avant et après leur livraison pour éviter les désagréments.
"Nous avons testé ces gilets avec différentes armes: pistolet automatique, Kalachnikov et une fusil G3. Mais le constat est qu’elles ne résistent pas", a expliqué le lieutenant Salfo Bambara au ministre de la Sécurité intérieure Simon Compaoré en visite au Camp Paspanga, dans le centre de Ouagadougou.
"Le même constat a été observé" après le test sur les casques livrés en 2011-2012, a poursuivi le lieutenant Bambara.
Le ministre Compaoré qui reconnait que "la situation est préoccupante" soutient qu’"il y a de gros efforts à faire pour permettre à l’ensemble des unités de la gendarmerie de jouer leur rôle".
A nos jours, la gendarmerie du Burkina compte trois régions qui sont à Kaya (Centre-Nord), Bobo (Ouest) et à Ouagadougou, dix groupements départementaux, deux groupements mobiles, 29 compagnies et 176 brigades territoriales.
DZO
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