Les élections législatives et municipales couplées approchent à grands pas. Ce sont plus de 70 partis politiques qui ont déposé leur liste de candidatures pour ce scrutin. Parmi ceux-ci, l’UNIR/PS. Me Bénéwendé Sankara et ses camarades ont organisé une conférence de presse le mercredi 26 septembre à son siège pour faire le point de sa liste déposée à la Commission électorale nationale indépendante. Ainsi, le parti de l’œuf dit avoir respecté la loi sur le quota genre en positionnant 35% de femmes sur la liste des candidatures aux législatives. Le parti est en compétition dans dans 42 circonscriptions électorales. L’UNIR/PS revendique la présence dans 150 communes pour les municipales.
« Notre souhait c’est que l’UNIR/PS puisse avoir un groupe parlementaire à lui. Ce qui nous donnera plus de chance pour défendre nos positions de façon démocratique à l’assemblée nationale », affirme Me Bénéwendé Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). Pour y arriver, le parti de l’œuf a fait acte de candidature dans 42 circonscriptions électorales, soit la liste nationale et 41 provinces. Le parti ne va pas à la course aux voix dans les provinces du Séno, Oudalan, Yagha et Ioba. Mais là, « il va appeler à voter l’opposition ».
En bon légaliste, comme se réclame son président Me Sankara, l’UNIR/PS dit avoir respecté la loi sur le quota genre en positionnant 35,71% de femmes sur la liste des législatives, soit 85 femmes. Trois d’entre elles sont « tête de liste » dans le Zondoma, le Zoundwéogo et la Léraba. La jeunesse également fait une entrée remarquable. 48,74% des candidats UNIR/PS ont moins de 40 ans. Ce, pour « donner les chances à une alternative sankariste », selon Me Sankara. D’ailleurs, le parti entend organiser des assises nationales de la jeunesse burkinabè du 06 au 14 octobre pour réfléchir sur les actions futures à mener en faveur de cette frange de la population.
Pour les municipales, « l’UNIR/PS couvre environ 150 communes à ce jour ». Mais, les données semblent moins précises sur cette liste pour l’instant.
Revenant sur la question de report des élections et du toilettage du code électoral réclamé par certains partis de l’opposition, Me Sankara s’inscrit dans un autre registre. « Le report, je suis contre. Ce n’est même pas le moment d’en parler. Il faudrait que les partis politiques acceptent ce compromis utile là pour qu’on aille à des élections et que les enjeux fondamentaux soient 2015. Que l’opposition se donne la main pour faire partir Monsieur Blaise Compaoré en 2015 (…) Le combat commence maintenant », soutient-il.
Cette conférence de presse était également l’occasion pour le parti de l’œuf d‘évoquer les préparatifs du 25e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara, le 15 octobre. Une commémoration qui se fera en cohésion avec les autres partis politiques qui se réclament de l’obédience sankariste.
