Bagré Pôle : L’espoir d’une économie émergente #aOuaga

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Bagré Pôle : L’espoir d’une économie émergente

Publié le samedi 22 juin 2013 | L’Hebdomadaire

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Atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Superieur
Jeudi 13 juin 2013. Salle de Banquet de Ouaga 2000. Le premier ministre Luc Tiao a ouvert ce matin un atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Superieur. Photo : Luc Adolphe Tiao.

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La mise en exploitation des périmètres aménagés du Pôle de croissance de Bagré (Bagré Pôle) va à un rythme satisfaisant. La première session de l’année 2013 présidée par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, en cette mi-juin a permis d’examiner et d’adopter le plan d’action prioritaire 2013-2015. Le projet d’un montant de 67 milliards de F CFA court jusqu’en 2017. Son objectif étant de diversifier les cultures et d’accroître les rendements agricoles pour lutter contre l’insécurité alimentaire au Burkina dans l’exploitation de 60 000 hectares aménageables.

Rien ne peut réussir avec assurance sans au préalable une bonne organisation, une planification et surtout une répartition ordonnée des tâches.

Ainsi, c’est en connaissance de cause que la première session de l’année 2013 de Bagré Pôle a mis en place quatre groupes thématiques qui coordonnent méthodiquement l’exécution du projet. Ce sont : le groupe pôle économique, le groupe grappes d’entreprises, le groupe zones économiques spéciales et le groupe niches.

Afin d’assurer la confiance des investisseurs, il a été mentionné dans le rapport l’instauration d’un régime juridique spécial des pôles de croissance.

Car Bagré pôle présente d’ores et déjà des résultats porteurs et fonde l’espoir de l’émergence de l’économie burkinabè et se veut être un Pôle de croissance agro-industriel. Le projet est en marche depuis le 05 avril 2012, date de son lancement officiel par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 115 milliards $US, le projet a une durée de cinq (5) ans et s’inscrit dans la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) du Burkina Faso.

Dans cette stratégie, cinq autres zones géographiques ont été identifiées pour créer des pôles de croissance. Seulement, la zone Bagré se focalisera sur l’agriculture et l’agro-industrie.

Le projet se compose de trois volets portant sur l’amélioration du climat des investissements, le développement des infrastructures et l’appui au développement des PME. De même, Bagré Pôle vise aussi une production de 450 000 tonnes de produits agro-pastoraux et 20 000 bénéficiaires directs.

Au-delà des chiffres, le pôle de croissance de Bagré cherchera à mettre en valeur le potentiel agro-pastoral de la région qui bénéficie du barrage hydroélectrique sur le fleuve Nakambé, d’une capacité d’environ 1,7 milliards de m3.

Le projet a plusieurs dimensions économiques telles que la riziculture, l’élevage, l’aquaculture, l’horticulture, notamment, les possibilités sont importantes. Pour mémoire, la zone d’intervention du projet qui s’étale sur 500 000 hectares présente des opportunités de sécurisation foncières.

L’accès aux terres agricoles se fera par taux emphytéotiques, c’est-à-dire pouvant s’étaler de 18 à 99 ans. L’amélioration des infrastructures (irrigation, transport, réseau de distribution électrique, etc.), la fourniture de services « critiques » (financiers, énergétiques…) et le renforcement des capacités institutionnelles accompagneront le projet. Autrement dit, ce sont des mesures qui chercheront à séduire les investisseurs privés, les organisations de producteurs et les PME.

Théodore ZOUNGRANA

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