Depuis plusieurs années, le Mali à l’instar d’ autres pays à travers le monde célèbre le 20 juin, la journée mondiale des refugiés. Pour cette édition 2013, la question des refugiés est plus que jamais au centre des débats.
Cette situation s’ explique par la crise socio-sécuritaire dans laquelle ce pays est plongé depuis le mois de janvier 2012. Une date mémorable pour tous les maliens et à partir de la quelle des mouvements de plusieurs natures ont décidé de faire et d’ appliquer leurs lois sur les trois quarts du territoire malien. Cet état de fait a occasionné des déplacements massifs des populations résidant dans les localités occupées.
Ainsi, ils étaient très nombreux les maliens qui se sont retrouvés dans des pays voisins qui font frontière avec les dites localités.
En effet, selon le bureau des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA) 174 129 maliens ont été recensés au Burkina Faso, au Niger et en Mauritanie depuis le début de la crise au Mali en janvier 2012.
Face donc à cette situation au Mali, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) a vu la nécessité d’élaborer des plans d’intervention d’urgence en prévision d’ une possible intervention militaire contre les forces sur place.
Dans un premier, il s’ agissait d’ apporter assistance et protection aux maliens réfugiés dans les Etats voisins et assurer la coordination des actions humanitaires pour les personnes déplacées à l’ intérieur.
Pour ce qui est des déplacés internes, les actions du HCR ont consisté à diriger des modules chargés de la protection des abris d’ urgence ainsi que de la coordination de la gestion des camps.
En tout cas, aujourd’ hui à moins de 40 jours avant la tenue du 1er tour de l’ élection présidentielle au Mali, la question de participation des réfugiés à ce scrutin pose un vrai défi même si en mai dernier, le gouvernement annonçait la définition d’ un cadre juridique visant à les refugiés maliens faire voter sur leurs lieux d’ accueil respectifs.