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Sidwaya N° 7442 du 20/6/2013

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Renforcement de la médiation institutionnelle en Afrique : Blaise Compaoré sollicité
Publié le vendredi 21 juin 2013   |  Sidwaya


L’Association
© Sidwaya par DR
L’Association des ombudsmans et médiateurs africains (AOMA) a été reçue par le Président du Faso, Blaise Compaoré pour la 5e réunion de leur comité exécutif
Mardi 19 juin 2013.


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Les Ombudsmans et Médiateurs africains présents au Burkina Faso pour la 5e réunion de leur comité exécutif ont été reçus en audience, le mercredi 19 juin 2013 par le Président du Faso, Blaise Compaoré. Une occasion pour eux de demander son accompagnement.

L’Association des ombudsmans et médiateurs africains (AOMA) a été reçue le 19 juin 2013 par le Président du Faso, Blaise Compaoré. Conduite par le Médiateur du Faso et vice-présidente de l’AOMA, Alima Déborah Traoré, la délégation a exprimé sa gratitude à leur hôte pour avoir accepté que son pays abrite la 5e réunion du Comité exécutif de l’Association. Cette proposition avait été formulée par les Médiateurs lors de l’une de leurs précédentes rencontres à Luanda. « J’ai soumis cette idée au président du Faso qui, immédiatement, m’a autorisée à organiser cette rencontre », a expliqué Mme Traoré. L’audience avait pour but de transmettre les remerciements de l’association au chef de l’Etat, mais aussi lui présenter les Médiateurs et Ombudsmans qui ont effectué le déplacement de Ouagadougou. En outre, c’était l’occasion de parler de la médiation institutionnelle au président Compaoré et lui demander d’être leur porte-parole auprès de ses pairs pour « le renforcement de la médiation institutionnelle là où elle existe ; et là où elle est absente, qu’il puisse nous accompagner par un plaidoyer afin que les autres pays puissent en créer », a ajouté le Médiateur du Faso. Les Ombudsmans et Médiateurs sont une courroie de transmission entre l’administration et l’administré. Ils reçoivent les réclamations des citoyens lorsque ceux-ci se sentent brimés ou revendiquent leurs droits. Cependant, compte tenu du contexte en Afrique, fait de conflits entre Etats ou à l’intérieur des Etats, comme c’est le cas au Mali, les Médiateurs ajoutent une autre corde à leur arc. Pour ce qui concerne la crise malienne, Alima Déborah Traoré a dit que la section sous-régionale de l’espace UEMOA de l’AOMA a eu des rencontres au Niger autour de la situation qui règne au Mali, par ailleurs pays membre. Ceci pour voir dans quelles mesures les Médiateurs de cet espace communautaire peuvent contribuer à un retour à la paix. Cet activisme a ensuite amené les Médiateurs à se déplacer à Bamako pour prendre langue avec les autorités, notamment le Premier ministre, Django Cissoko ci-devant Médiateur de la République du Mali, pour leur exprimer leur disponibilité à les accompagner. Cette contribution peut se décliner, par exemple, en l’observation des élections. Selon le Médiateur du Faso, c’est lorsque les élections vont se dérouler dans un climat apaisé, que l’AOMA aura le sentiment d’avoir apporté sa contribution parce que « sans la paix, on ne peut pas résoudre les autres problèmes ».

Souleymane SAWADOGO

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