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Sidwaya N° 7442 du 20/6/2013

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Conseil supérieur de la communication : les préparatifs des activités du RIARC au menu des échanges
Publié le vendredi 21 juin 2013   |  Sidwaya


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© Sidwaya par DR
Conseil supérieur de la communication : les préparatifs des activités du RIARC au menu des échanges


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En prélude aux activités du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) qui se tiendra les 25 et 26 juin prochains dans la capitale burkinabè, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a convié la presse, le jeudi 20 juin 2013 à Ouagadougou. Il s’est agi de l’informer sur l’état des préparatifs de cet événement d’envergure nationale.


«La régulation de la communication audiovisuelle et la convergence numérique». C’est autour de ce thème, qu’une vingtaine de pays africains échangeront très prochainement à Ouagadougou. Ils vont se concerter afin de faire face aux défis de la régulation dans le contexte de l’évolution des technologies de la communication. C’est dans cette optique que le Conseil supérieur de la communication (CSC) s’est entretenu avec les hommes des médias le 20 juin 2013 à Ouagadougou, pour leur parler des activités qui seront menées. Pourquoi le choix d’un tel thème ? Pour la présidente du CSC, Béatrice Damiba, la convergence numérique offre d’énormes avantages aux consommateurs de médias mais elle pose de nombreuses difficultés à la régulation des contenus. En effet, il s’agit de nouveaux défis aux instances de régulation, qui imposent que les cadres législatifs et réglementaires ainsi que les modèles de régulation de l’information et de la communication soient révisés.
Mme Damiba a souligné que si l’on peut exiger des télévisons et des radios, la défense de la liberté, du pluralisme politique, le respect de la personne humaine, la protection de l’enfance et de l’adolescence ainsi que la lutte contre la pornographie, pourquoi ne pas en faire autant avec l’Internet, qui est d’ailleurs selon elle, un protocole d’information, un support. Elle a soutenu que les supports charrient de l’information, des programmes et ils doivent être contrôlés de la manière que les autres médias. A l’entendre, la convergence numérique a brouillé les règles et a mis les instances de régulation devant des situations complexes. ‘’C’est en vue d’une approche d’ensemble des difficultés engendrées par cette convergence, que la 6e Conférence des présidents du réseau des instances africaines de régulation de la communication (CIRCAF) tenue à Arusha en Tanzanie en décembre 2011, a préconisé l’organisation de cette rencontre à Ouagadougou sur ce thème interpellateur où de nos jours, les supports se multiplient et où les genres journalistiques tendent à se confondre’’, a expliqué la responsable du CSC, Béatrice Damiba. En outre, la diffusion des images choquantes, la question sur la régulation de la presse en ligne, les voies et moyens pour contraindre les pays extérieurs à réguler la presse en ligne, sont revenues sur la table des échanges lors de ce petit déjeuner de presse, initié par le CSC. A ces préoccupations, Mme Damiba a noté que le respect de l’éthique et de la déontologie dans l’usage des TIC est important au niveau des médias. Et le vice-président du Conseil, Jean-Claude Bonzi, d’ajouter que dans ce genre de situations, chaque pays a ses lois qui touchent tous les aspects. Il a précisé que lors de ce séminaire, il s’agira de trouver la meilleure formule d’intervention qui partage en même temps l’information et le devoir d’informer. ‘’ La publication des images horribles ne donne aucune information à la population. Tout le monde ne supporte pas les mêmes actes et nous devons préserver les droits des personnes concernées’’, a-t-il expliqué. Par ailleurs, les thématiques qui seront abordées au cours de cette rencontre se focaliseront entre autres, sur l'utilité des instances de régulation des médias à l'heure de la convergence numérique, la législation à élaborer en matière de régulation au-delà des frontières nationales, l'éthique dans le traitement de l'information à l'heure de la convergence.
Les résultats attendus vont permettre d’une part, une orientation de la philosophie de la régulation des médias dans le contexte de la convergence numérique, l’identification des mécanismes d’une coopération plus poussée entre les instances de régulation pour sanctionner les atteintes à la loi, aux règles d’éthique et de déontologie ainsi qu’à la vie privée des citoyens.
D’autre part, il s’agit d’avoir une approche des modalités d’une harmonisation des législations nationales pour appuyer la coopération entre instances de régulation afin de faire face aux défis de la régulation dans le nouveau contexte. Le séminaire est une initiative propre du Burkina Faso. Il a un budget prévisionnel de 50 millions F CFA avec l’accompagnement de la présidence du Faso et du Premier ministère, comme l’a indiqué la présidente Damiba. En plus des professionnels des médias et d'éminents chercheurs et personnalités du monde de la communication, la présidente du Conseil suporieur de la communication, Béatrice Damiba a également exhorté les associations des professionnels et les promoteurs de médias à prendre part à ce séminaire.

Afsétou SAWADOGO

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