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Sidwaya N° 7442 du 20/6/2013

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Surpopulation carcérale : à la recherche de peines alternatives à l’emprisonnement
Publié le vendredi 21 juin 2013   |  Sidwaya


Atélier
© Sidwaya par DR
Atélier de sensibilisation sur les mesures alternatives à l’emprisonnement organise par le ministère de la Justice
20 juin 2013. Ouagadougou


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Le ministère de la Justice organise, les 20 et 21 juin 2013 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation sur les mesures alternatives à l’emprisonnement, à l’intention des acteurs concernés.

«La politique de désengorgement des prisons : les mesures alternatives à l’emprisonnement ferme : cas des femmes et des enfants ». C’est sous ce thème que se tient le présent atelier initié par le ministère de la Justice, en collaboration avec l’UNICEF. La rencontre a pour objectif de sensibiliser les participants à savoir, les magistrats, les officiers de police judiciaire et les travailleurs sociaux à l’application des peines alternatives à l’emprisonnement, notamment pour les cas concernant les femmes et les enfants. Selon le Secrétaire général (SG) du ministère de la Justice, Mahamoudou Sanogo, représentant le chef du département, «la situation carcérale au Burkina Faso est assez inquiétante avec un taux de 170% de surpopulation ». Dans une telle situation, il est évident que les femmes et les enfants détenus constituent la couche vulnérable. «C’est pourquoi, il faut repenser la sanction infligée aux femmes et aux enfants fautifs, et changer aussi bien les mentalités que les habitudes des praticiens chargés de prononcer la sanction,» a-t-il déclaré. Raison pour laquelle, a-t-il souligné, le gouvernement burkinabè, à travers la Politique nationale de justice (PNJ), a exprimé son choix en faveur des peines alternatives à l’emprisonnement dans l’axe stratégique 5, programme 1, composante 3. Pour ce faire, le ministère de la Justice prévoit que, pour désengorger les prisons et faciliter la réinsertion future des détenus, le gouvernement généralise et accentue la pratique des peines alternatives à l’emprisonnement. Durant les 48 heures, les participants vont donc réfléchir au thème et proposer des solutions. Pour le directeur général de la politique criminelle et du sceau, Pascal Bamouni, «le présent atelier permettra de dégager des stratégies non seulement pour désengorger les établissements pénitentiaires, mais aussi offrira des possibilités aux détenus de purger leurs peines dans des conditions acceptables ».

Audé Pierre SOUGUE (Stagiaire)

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