C’est devenu une tradition pour le groupe parlementaire Alternance, démocratie et justice (ADJ) à chaque fin de session, de faire un bilan de sa participation. C’est ce qu’il a fait, le vendredi 14 juin 2013, suite à la première session ordinaire 2013.
Pendant les 90 jours de la première session parlementaire de la Vème législature, le groupe ADJ a activement pris part à la vie du Parlement. Cette session ordinaire a eu à son ordre du jour 24 projets de lois pour lesquels le groupe ADJ a pris position, relève son président, Ibrahima Koné. Il a précisé que son groupe a donc voté abstention pour six projets de loi. Il s’agit de celui portant règlement au titre du Budget de l’Etat, gestion 2011, mais aussi de celui portant régime général des importations et des exportations au Burkina Faso, de la profession de commençant.
Le groupe ADJ s’est aussi abstenu pour les projets de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication et du Médiateur du Faso. L’ADJ s’est abstenu pour le vote du projet de loi portant habilitation du gouvernement à autoriser par voie d’ordonnance la ratification des accords de financement des appuis budgétaires conclus entre le Burkina Faso et ses partenaires techniques. Le groupe parlementaire est revenu sur les raisons de son abstention par rapport au CSC et au Médiateur du Faso.
Plusieurs raisons expliquent cela. En effet affirme Ibrahima Koné, le groupe a été approché par le bureau des éditeurs, qui ont formulé 90 amendements. Mais aucun de ces amendements n’a été pris en compte. Ces amendements, selon le groupe parlementaire ADJ, traitent des problèmes de fond. C’est pourquoi, les députés du groupe se sont abstenus de voter ce projet de loi. Par exemple, cette loi stipule que les directeurs de médias publics sont nommés par le président du Faso. L’ADJ dit non, et ajoute qu’il faut laisser la chance à ceux qui le veulent de pouvoir postuler.
L’ADJ a aussi voté contre les projets de lois organiques portant organisation et fonctionnement du parlement et aussi portant sur la modification du Code électoral. Sur la loi de finances pour l’exécution du Budget de l’Etat, gestion 2013, le groupe s’est abstenu. Au cours de cette session, l’ADJ a apporté sa contribution au débat parlementaire en interpellant le gouvernement sur des questions d’actualité, des questions orales et écrites. Il s’agit du ministre de l’Education nationale, de ceux de l’Administration territoriale et de la Sécurité, des Sports et des Loisirs et des Mines, de l’Energie et des Carrières. Le groupe ADJ a, au cours de la rencontre avec les journalistes, rappelé que l’opposition manifestera le 29 juin prochain contre tous les problèmes de la Nation, contre le Sénat, et contre la politique de façon générale.