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Le Pays N° 5381 du 18/6/2013

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Réunion des ombudsmans et médiateurs africains: 96 heures pour relever les défis de la gouvernance
Publié le mercredi 19 juin 2013   |  Le Pays


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© Autre presse par DR
Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao


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Le comité exécutif de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs africains (AOMA) tient, du 18 au 21 juin 2013 à Ouagadougou, sa 5e réunion. Pendant quatre jours, ces structures de médiation institutionnelle vont se pencher sur plusieurs points visant à promouvoir et à renforcer leurs missions et prérogatives pour reléver les défis de la gouvernance, de la paix et du développement, particulièrement en Afrique. C’est le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

C’est parti pour la 5e réunion du comité exécutif de l’Association des Ombudsmans et Mediateurs africains (AOMA) qui réunit, du 18 au 21 juin 2013 à Ouagadougou, plus d’une dizaine d’Ombudsmans et de Médiateurs ainsi que des délégations venues d’Afrique.

Pendant 96 heures, les institutions de médiation entre les administrés et les organes étatiques vont se pencher sur plusieurs points devant les outiller et les rendre plus performantes pour relever les défis de la gouvernance, de la paix et du développement en Afrique. Dans son intervention, le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré, a tout d’abord traduit sa reconnaissance à Blaise Compaoré « pour son accord sans hésitation à accompagner ce projet, témoignage de son intérêt pour cette institution ». Aussi, elle s’est réjouie du choix porté sur le Burkina Faso pour abriter ces rencontres, signe de reconnaissance du dynamisme et du travail accompli par l’institution depuis sa création en 1994.

Une institution jeune mais expérimentée

Selon elle, l’institution du Médiateur du Faso, tout comme celles des autres pays de la sous-région, capitalise une riche expérience malgré son jeune âge ; toute chose qui constitue une légitime fierté, au regard des progrès réalisés en Afrique. Celle-là même qui a été élue à l’unanimité à la 4e réunion du comité exécutif à Luanda en Angola, du 16 au 23 mars 2013 au poste de 1re vice-présidente de l’AOMA, a renouvelé ses sincères remerciements et marqué son « entière disponibilité à œuvrer pour le plein épanouissement de l’association ». En ce qui concerne les travaux au cours de ces quatre jours, Alima Déborah Traoré a relevé qu’en plus du comité exécutif, deux autres instances sont présentes à Ouagadougou, à savoir le Conseil d’administration du centre de recherche de l’Ombudsman africain (CROA) et l’Institut international de l’Ombudsman (IIO) de la zone Afrique. Selon elle, le comité exécutif examinera des rapports, se penchera sur la coopération entre l’Union africaine et l’AOMA et définira leur rôle dans la crise malienne et s’attellera à affiner et à finaliser les préparatifs de la 4e assemblée générale de l’association. L’Institut international de l’Ombudsman, dira-t-elle, s’est sérieusement outillé pour avoir des échanges fructueux sur les voies et moyens de dynamiser ses activités au profit de ses membres en Afrique. Quant au conseil d’administration du CROA, il organisera une concertation pour renforcer ses capacités organisationnelles et son efficience par une meilleure planification de ses activités dans les différentes régions.

Enraciner cette institution dans les mœurs

Toute chose qui a fait dire au Médiateur du Faso que ces réunions doivent « outiller les différentes organisations en vue d’une performance plus poussée pour relever les nombreux défis en Afrique ». Aussi a–t-elle ajouté qu’au sortir de ces rencontres, les organisations « parviendront à des conclusions qui rendront leurs institutions plus performantes dans les Etats et l’AOMA plus efficiente au service de l’ensemble du continent et de ses citoyens ». Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, tout en relevant le bien-fondé du concept d’Ombudsman, a reconnu que « des efforts restent à déployer afin d’enraciner cette désormais institution dans les démocraties, dans les mœurs des citoyens qui en sont du reste les principaux bénéficiaires ». Selon lui, la tenue de ces rencontres contribue à promouvoir les institutions de médiation pour une gouvernance politique, sociale et économique renforcée au sein des Etats et un raffermissement de la confiance entre l’administration et les usagers des services publics. Il a exprimé ses encouragements pour le renforcement des structures associatives et les a invitées à « s’investir et à contribuer à l’instauration d’une paix durable, propice au renforcement de l’Etat de droit, d’une administration publique effective et performante, ainsi qu’à l’éclosion et à l’épanouissement des droits et libertés au profit des citoyens ».

Colette DRABO

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