Le ministère de la Santé, en partenariat avec l’AGEMAB et TEDIS Pharma, organise les 18 et 19 juin 2013, à Ouagadougou, un symposium sur l’amélioration de la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique et le développement de l’hémodialyse au Burkina. Venus des quatre coins du Burkina, les participants vont réfléchir sur les conditions d’amélioration de la prise en charge de l’insuffisance rénale et au développement des capacités d’hémodialyse.
Favoriser une meilleure connaissance de l’insuffisance rénale aigüe et de l’insuffisance rénale chronique, améliorer la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique, connaître les éléments de diagnostic de l’insuffisance rénale chronique, et envisager des solutions pour le développement des capacités d’hémodialyse. Telles sont les préoccupations du ministère de la Santé, en partenariat avec l’Agence de l’équipement et de la maintenance biomédicale (AGEMAB) et TEDIS pharma, tous réunis autour d’une même table pour discuter des difficultés que rencontre les personnes souffrant d’une insuffisance rénale chronique. Selon le président de l’AGEMAB, l’insuffisance rénale chronique est aujourd’hui un véritable problème de santé publique avec une situation caractérisée par des insuffisances en termes de personnel spécialisé, qualifiés et en termes de plateaux techniques adaptés notamment, les centres de d’hémodialyse pour les soins et le suivi des patients. «Au regard des missions de l’AGEMAB, qui sont celles de fournir et d’assurer la maintenance des équipements adaptés dans les formations sanitaires, nous avons aussi des missions de développement compétences, de transferts de technologies, de promotion de partenariat avec les partenaires et les équipementiers dans domaine», a expliqué le colonel- major Daouda Traoré, président du l’AGEMAB. C’est ainsi que Roland Edgard-Rosa, président du conseil d’administration de la société française TEDIS Pharma, a réitéré la disponibilité de sa structure à la réalisation d’études techniques, la fourniture d’équipements et des produits de santé, en plus de l’organisation du présent symposium. De nos jours, le centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo demeure le seul centre d’hémodialyse du Burkina, auquel pour avoir accès, chaque malade devra débourser la somme de 500 000 F CFA. A l’instar de toutes ces préoccupations, le président de l’Association des burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR), Paré Dramane a également soulevé le problème d’acquisition des consommables et de sa rupture fréquente. Dr Souleymane Sanou, secrétaire général du ministère de la Santé, représentant le ministre, a insisté sur la nécessité de la réalisation à court terme d’une unité d’hémodialyse au CHU Sanou Sourou de Bobo-Dioulasso. En ce qui concerne la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique, il a invité les participants à explorer les perspectives à moyen terme de mise en place d’unités de dialyse fonctionnelles dans les Centres hospitaliers régionaux afin de rendre disponible des services de qualité au niveau des communautés qui ont le plus besoin