Après la création de leur structure fédérale en 2015, les dirigeants de la Fédération burkinabè de hockey sur gazon (FBH) s’affairent à obtenir leur reconnaissance au niveau des instances internationales. Pour ce faire, ils ont fait appel à l’expertise de Marc Olivier Thirion, un Français qui séjourne au Burkina Faso voilà bientôt une semaine.
Qui veut aller loin ménage sa monture. La jeune Fédération burkinabè de hockey sur gazon (FBH) est à pied d’œuvre pour se faire connaître par son instance internationale. Pour ce faire, elle a convié Marc Olivier Thirion, un spécialiste français de la discipline pour harmoniser ses textes d’avec les standards internationaux. Arrivé à Ouagadougou, le dimanche 6 mars 2016, M. Thirion a eu une séance de travail le lendemain avec des membres de la fédération burkinabè de hockey sur gazon. La journée de travail a suffi à relire les textes de la structure. Interrogé sur l’objet de sa visite au Faso, M. Thirion précise : « Je suis là pour harmoniser les statuts de la fédération d’avec ceux de la fédération internationale de sorte que ces statuts soient reconnus au niveau continental et international. Les réajustements nécessaires des textes ont été faits. Ils ont été aussi envoyés à la fédération internationale pour approbation. Cela m’étonnera qu’ils ne soient pas approuvés. Nous attendons le courrier de reconnaissance officielle dans deux ou trois semaines ». Au-delà de l’harmonisation des textes de la FBH, Marc Olivier Thirion dit avoir des projets pour le Burkina Faso. C’est le développement de ce sport. « Pour l’instant, ce sport n’est pas encore vulgarisé dans le pays. L’idée c’est d’abord amener un formateur pour assurer une formation des formateurs de niveau 1. L’accent sera mis sur les instituteurs et les professeurs d’EPS. Nous commencerons par des écoles pilotes. Nous miserons aussi sur l’équipement. Généralement pour commencer dans un pays, la fédération internationale envoie cent crosses et cent trente balles. On essayera également de développer des partenariats avec des pays voisins tels le Ghana et le Nigéria où ce sport est assez développé », indique-t-il. D’ores et déjà M. Thirion, se dit rassuré quant à l’avenir du hockey sur gazon au Faso au regard de l’engagement des premiers responsables de la fédération et du président du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB) Jean Yaméogo qui est du reste, celui-là même qui a œuvré pour la création de la FBH. Pour ce qui est des infrastructures, le spécialiste français précise : « La discipline est appelée hockey sur gazon mais elle peut se pratiquer sur des surfaces cimentés, sur terre battue etc. ». Bien qu’il ne soit pas aussi développé sur le continent, le hockey sur gazon a néanmoins plusieurs compétitions, rapporte l’émissaire français. « Tous les deux ans on a la coupe d’Afrique qui est une compétition qualificative pour les championnats du monde et selon l’année pour les jeux olympiques. Pour l’instant on a une place qualificative pour les jeux Olympiques, mais on aura bientôt deux places. Chaque année il y a la ligue mondiale disputée dans tous les continents. Chaque deux ans on a aussi le championnat d’Afrique junior aussi qualificatif pour les championnats du monde juniors ou encore les jeux Olympiques de la jeunesse. Il y a la coupe d’Afrique des clubs. Ce sera en novembre cette année ».
B. Léopold YE