Ouagadougou - Le gouvernement burkinabè a reçu en 2013 des 29 sociétés minières au total 197.320.374.640 francs CFA au titre d’impôts et taxes, indique un rapport de l’Initiative pour la transparence des industries extractives du Burkina (ITIE-BF), parvenu à l’AIB.
Dans ce 5ème rapport, il ressort que 753.236.681 francs CFA ont été reversés par l’Etat aux mairies et aux régions, et que six des huit grandes mines industrielles emploient 5721 nationaux et 368 étrangers, les autres sociétés minières employant plus de 7000 nationaux et 474 non nationaux.
Depuis 2009, l’or a détrôné le coton qui était depuis 1960, le premier produit d’exportation du Burkina Faso, pays sahélien d’Afrique de l’Ouest de près de 19 millions d’habitants.
Selon les estimations, les ressources aurifères participent pour plus de 12% dans la formation du Produit intérieur brut du Burkina.
En fin juin 2015, sous le régime de la transition, les députés ont adopté un nouveau Code minier pour que les populations bénéficient davantage des retombées, l’ancien code étant jugé très favorable aux investisseurs par la Société civile.
Cette nouvelle loi oblige notamment les industries minières à accorder "1% de leur chiffre d’affaires mensuel hors-taxes ou de la valeur des produits extraits au cours du mois" à un fonds destiné aux populations riveraines des sites miniers.
Début mars, le président du Parlement, Salifou Diallo, avait dénoncé, le manque de "transparence" et de "traçabilité" dans la gestion des ressources minières avant d’annoncer la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur la question, rappelle-t-on.
Agence d’Information du Burkina
ndt/