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© Autre presse par DR
(Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Conférence publique á l`ENAM : pour une administration au service de tous |
Le 10 mars 2016, dans le cadre du lancement des activités du bureau des élèves de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), s’est tenue au sein de l’institution une conférence sur le thème : « La dépolitisation de l’Administration publique burkinabè ». Cette conférence animée par le Pr Augustin Loada prône l’impartialité et la qualité du service public.
C’est un amphi de l’immeuble de la Réforme de l’Etat comble qui a accueilli le ministre de la Fonction publique, Clément Sawadogo, et le conférencier du jour, le Pr Augustin Loada. Il est vrai que ces deux invités étaient dans leur élément : le premier se trouve être ministre de tutelle de l’école et ancien énarque et le second a été son prédécesseur dans le même portefeuille. Le sujet qui les réunissait en cette journée de mars portait sur un thème d’actualité qu’est la dépolitisation de l’Administration publique.
Avant l’exposé, trois discours ont été prononcés au cours de la cérémonie officielle d’ouverture marquant le lancement des activités du bureau des élèves de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Le premier à s’exprimer fut le délégué général des élèves, Souleymane Sawadogo, qui a mis en exergue l’enjeu de la conférence en ces termes : «L’ENAM, étant un des lieux par excellence de formation des futurs cadres de l’Administration, se doit d’inculquer à ces derniers les bonnes pratiques nécessaires pour leur permettre d’éviter que leur éventuel engagement politique ne prime sur l’intérêt général ». Tout en remerciant leurs différents sponsors (ministère des Sports, BOA, BICIAB, SGBF), ce représentant des élèves a demandé un accompagnement plus conséquent de la part du ministère de tutelle, de l’administration de l’ENAM et des énarques.
Le deuxième intervenant, Matthieu Simporé, secrétaire général de l’école et représentant le directeur général, s’est réjoui de l’enjouement des énarques pour cette conférence. Le dernier à prendre la parole fut le parrain, Clément Sawadogo, qui a exhorté ses filleuls à cultiver les valeurs morales et éthiques à même de faire d’eux des agents intègres, compétents et patriotes. Après son discours, visiblement inspiré, il est revenu sur ses souvenirs d’ancien énarque sous la Révolution où il était plutôt question de politiser l’Administration, qualifiée à l’époque de néocoloniale. L’orateur précisera néanmoins que le résultat recherché est le même : une administration non partisane et au service de l’intérêt général.
Issa K. Barry
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