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Soutien aux couches vulnérables : l’UE satisfait des résultats du PSAN-BF
Publié le vendredi 11 mars 2016  |  Sidwaya




Une délégation de l’Union européenne, partenaire du Programme de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso (PSAN-BF) a effectué, le mercredi 9 mars 2016 dans le Centre Nord, une visite des réalisations entrant dans le cadre de la composante 1 du projet «Amélioration des disponibilités et de l’accessibilité alimentaire et monétaire».

Au cours de la 41e session du comité de la sécurité alimentaire mondiale tenue en Italie en 2014 sous le thème : «Sécurité alimentaire et nutrition-faire la différence», ledit comité mettait l’accent sur l'investissement responsable dans l'agriculture et les systèmes alimentaires afin d’aider les États à assumer leurs obligations en matière la réalisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Selon le même comité, un investissement responsable dans l'agriculture et les systèmes alimentaires contribue à un développement économique durable et sans exclusion et à l'éradication de la pauvreté. C’est convaincu que ces principes sont fondamentaux pour la lutte contre la pauvreté dans les pays sahéliens comme le Burkina que l’Organisation des nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) en partenariat avec l’Union européenne a mis en place, le Programme de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso (PSAN-BF). Le projet dans sa composante 1, d’un coût d’environ 10 milliards 500 millions de F CFA et prévu s’exécuter en trois ans, tire vers sa fin. C’est pour se rassurer de l’impact positif du projet sur la vie de bénéficiaires, une délégation de l’Union européenne était le mercredi 9 mars 2016 dans la région du Centre-Nord, pour visiter les réalisations et discuter de vive voix avec les populations. Et c’est le site maraîcher de Soubeira Natenga dans la commune de Ziga, province du Sanmatenga que les hôtes d’un jour ont marqué le premier arrêt. Bâti sur une superficie de 5,54 ha dont 1,67 ha pour les femmes, le site est exploité par 350 producteurs dont 140 femmes. Les spéculations produites sont la tomate, le chou, la carotte et l’oignon.

75 petits ruminants pour lutter contre la pauvreté

Les discussions ont permis à la délégation de comprendre les difficultés auxquelles sont confrontés les exploitants. Il s’agit : de problème d’écoulement de leur production, de l’inaccessibilité du site lié au manque d’infrastructure routier adéquat, de l’ensablement de la retenue d’eau, du manque de magasin et de motopompe. Le deuxième site à être visité par le partenaire financier est celui de Ouanobé. Dans ce village, les investissements de la FAO ont porté sur trois volets, à savoir l’agriculture, l’environnement et l’élevage. Ces trois volets ont permis une amélioration considérable de la vie des populations locales, selon Rasmata Ouédraogo, une bénéficiaire. «40 femmes, dans le cadre de l’appui à l’arboriculture nutritive et à l’agroforesterie exploitent sur 0,25 ha de terrain, du moringa, du baobab et des produits maraichers et plus 130 producteurs exploitent le Bas-fonds», a expliqué le directeur provincial en charge des ressources animales Moussa Nyantudré dans son exposé. Il a ensuite fait part à la délégation, de l’appui apporté par la FAO aux couches défavorisées du village dans le domaine de l’élevage. Ainsi, 25 bénéficiaires dont 15 femmes ont reçu 75 petits ruminants. «Chacun a reçu un mâle et deux femelles», a-t-il précisé.et d’ajouter qu’un appui en soin sanitaire, en technique d’élevage et en alimentation des animaux ont aussi été apportés. Mais, il n’a pas manqué de relever quelques difficultés, surtout en matière de formation des éleveurs, le manque de puits à grand diamètre, l’insuffisance d’aliment pour bétail.

Un engagement sans faille

A la fin de la visite, la représentante de l’Union européenne (UE), Ana Valdes n’a pas caché sa satisfaction. «C’est assez encourageant de voir que le financement a été utilisé à bon escient, que les bénéficiaires profitent pleinement des réalisations et les résultats sont visibles», a-t-elle souligné. Elle a, par ailleurs, indiqué que l’UE s’engage à appuyer le gouvernement burkinabè dans les secteurs de déconcentration tels que l’agriculture et l’élevage. Pour le représentant de la FAO au Burkina Faso, Aristide Ongome Obame, les résultats sont satisfaisants et ce, malgré quelques difficultés que rencontrent les bénéficiaires. «Nous allons voir dans quelle mesure nous pouvons les prendre en compte dans un prochain projet», a précisé M. Obame. Quant aux bénéficiaires, leur mobilisation témoigne au dire du coordonnateur du projet, Irissa Ilboudo, de l’importance du programme pour leur développement. «J’étais vendeuse au marché et j’arrivais difficilement à joindre les deux bouts. Avec la mise en place de ce jardin maraicher, j’arrive à subvenir aux besoins de ma famille, à payer la scolarité et les fournitures de mes enfants et les conditions alimentaires de la famille se sont nettement améliorées», a soutenu Chantal Ouédraogo. M. Ilboudo de se réjouir des statistiques atteintes : «Pour ce qui est des réalisations, nous sommes confiants car ce sont les bas-fonds qui représentaient le gros de nos soucis ; mais de nos jours, sur 900 ha, nous avons réalisé 857 ha et à ce stade, nous pouvons sans nous tromper affirmer que nous sommes à 100% de réalisation». Trois régions sont prises en compte dans ce projet, la région du Centre-Nord, du Nord et le Sahel.

Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr
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