Burkina: La "sécurité est devenue un souci pour les populations" estime L’opposition politique

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Publié le vendredi 11 mars 2016 | Alerte Info

© aOuaga.com par Séni Dabo (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Politique : une conférence de presse en guise de rentrée du nouveau chef de file
Jeudi 10 mars 2016. Ouagadougou. Le nouveau chef de file de l`opposition politique, Zéphirin Diabré, a animé sa toute première conférence de presse en guise de rentrée politique

Le premier responsable de l’opposition politique au Burkina Zéphirin Diabré a estimé jeudi que "la question de la sécurité est devenue un souci pour les populations", après que des attaques armées ont fait 32 morts et plus d’une cinquantaine de blessés mi-janvier, face à la presse à Ouagadougou.

Selon Zéphirin Diabré, par ailleurs président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), "c’est la défaillance de l’Etat qui a obligé les citoyens à se constituer en Koglwéogo, groupe d’autodéfense ou initiatives locales de sécurité" en vue de se protéger notamment dans les zones reculées du pays.

"Quand vous parlez aux gens de Koglwéogo, c’est la principale raison (défaillance) qu’ils avancent", a-t-il signifié, expliquant que les membres des Koglwéogo disent aussi "se rendre compte que les voleurs qu’ils envoient à la justice, sont libérés au bout de quelques temps pour des raisons qu’ils ignorent et pire (ces voleurs) reviennent les narguer dans leurs lieux d’habitation voir même les menacer".

L’opposition qui dit s’inscrire dans un "cadre républicain" a invité l’Etat à "assurer un encadrement approprié des Koglwéogo pour que leurs bavures cessent" avant que l’autorité progressivement puisse dans la plénitude de son rôle de sécuriser les Burkinabè, prendre totalement le contrôle.

Le nouveau gouvernement mis en place début janvier à la suite de treize mois de transition a émis le vœu d’encadrer les Koglwéogo, implantés fortement dans le Centre-Sud, Centre-est et le Centre-Ouest, zones qualifiées de criminogènes à cause des perpétuelles attaques à main armée, dans un communiqué dont ALERTE INFO a reçu copie mi-février.

BBO