La Société burkinabè de droit constitutionnel a donné une conférence de presse, le mercredi 9 mars 2016, à Ouagadougou, pour « clarifier les contours » du colloque sur l’alternance politique, qui se tiendra, les 14 et 15 mars 2016, dans la capitale burkinabè.
Des pays ont réclamé durant longtemps une alternance politique. Cette alternance obtenue, ils éprouvent souvent des problèmes de gouvernance. Pour apporter leur touche à la bonne marche de l’alternance et aider les nouvelles autorités à résoudre les problèmes rencontrés et créer un cadre d’échange avec les citoyens, la Société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC), organise à Ouagadougou un colloque, les 14 et 15 mars 2016. Ce panel a pour thème : « Alternance politique en Afrique : défis démocratiques et enjeux constitutionnels ». Dans ce sens, la SBDC a organisé une conférence de presse le mercredi 9 mars 2016, à Ouagadougou pour souligner les points focaux des activités qui seront menées lors de la rencontre. Par la tenue de ce panel, la SBDC « veut apporter sa contribution républicaine aux efforts de recherche de solutions aux problèmes, difficultés et défis des Etats en cas d’alternance. Nous avons illustré ce colloque pour diagnostiquer et apporter un remède à la résolution des questions politiques, constitutionnelles, économiques, sécuritaires, auxquelles font face les pays récemment entrés dans l’alternance politique », a affirmé le président de la SBDC, Pr. Abdoulaye Soma. Il a poursuivi en indiquant que les pays qui sont depuis des années en alternance politique vont partager leurs expériences avec les pays qui viennent d’entrer dans l’alternance et les pays qui sont en attente d’une alternance. Pour ce faire, le colloque va réunir des experts sur les questions politiques, juridiques, économiques de plusieurs pays africains et européens, qui viendront s’entretenir sur la question de la consolidation de la démocratie, du constitutionalisme et de « l’esprit » institutionnel. Le panel s’inscrit dans une approche pragmatique dans ce sens que, « les réflexions, discussions, conclusions seront consignées dans un ouvrage qui constituera un manuel de procédure d’alternance et sera mis à la disposition des Etats, des organisations internationales, des gouvernements et des citoyens pour mieux gérer l’alternance », foi du président.
Gah Abnan Djénéba TRAORE
(Stagiaire)