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Sidwaya N° 7439 du 17/6/2013

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Examens des écoles Franco-Arabes: Le processus d’harmonisation des épreuves enclenché
Publié le mardi 18 juin 2013   |  Sidwaya


Examens
© Sidwaya par DR
Examens des écoles Franco-Arabes:Le début des épreuves a été lancé par le ministre en charge de l’éducation, Koumba Boly/Barry
Lundi 17 juin 2013. Medersa centrale à Ouagadougou


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La Communauté musulmane du Burkina Faso(CMBF) organise, du 17 au 22 juin 2013, les examens du Certificat d’études primaires (CEP) et du Brevet d’études du premier cycle(BEPC) des écoles franco-arabes. Le début des épreuves a été lancé dans la matinée du 17 juin à la medersa centrale à Ouagadougou, par le ministre en charge de l’éducation, Koumba Boly/Barry.

Une semaine après le début des examens du CEP et du BEPC de l’enseignement formel, les écoles franco-arabes de la communauté musulmane du Burkina Faso ont entamé les leurs, hier lundi 17 juin 2013 et ce, jusqu’au 22 juin prochain. C’est la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/ Barry qui a officiellement lancé les épreuves à la medersa centrale à Ouagadougou. « Si nous avons lancé les épreuves de l’éducation formelle, il est également important pour nous de lancer celles de l’enseignement franco-arabe pour que les enfants sachent qu’ils sont tous sur le même pied d’égalité… Tous les apprentissages sont valides et sont à valoriser », a expliqué Mme Boly.

Cette année, et pour la première fois, huit organisations islamiques ont convenu d’organiser simultanément les examens du CEP et du BEPC franco-arabes, avec au total plus de 6200 candidats dont 30% de filles. Les écoles de la communauté musulmane comptent 1681 prétendants au CEP, répartis dans 31 centres à travers le Burkina Faso. Ces effectifs incluent ceux de Yako, un centre autonome de la communauté musulmane dont le nombre de candidatures s’élève à 212. Pour le BEPC, 430 dont 349 garçons composent.
Si les disciplines diffèrent selon les écoles, deux d’entre elles, à savoir la dictée et la rédaction, qui « ne posent pas de problèmes », auront le même contenu pour tous les candidats. Mais dès l’année prochaine, les différents établissements promettent, selon le directeur de l’enseignement de base privé, Amadou Sidibé, d’homogénéiser les évaluations. Il a annoncé que le gouvernement s’est déjà engagé dans une dynamique d’harmonisation des programmes, d’édition des manuels didactiques et d’établissement d’un diplôme unique d’ici à 2015.

Pour la première responsable du département de l’éducation, plus de 66% des écoles privées au Burkina sont concernées par le système d’enseignement franco-arabe. Le médium d’enseignement est l’arabe tandis que le français y est enseigné comme une discipline. Pour Koumba Boly/Barry, c’est une nécessité pour le gouvernement de ré former ce type d’enseignement afin que les élèves qui en sortent puissent bénéficier d’un enseignement de qualité et réussir leur insertion socioprofessionnelle. « L’harmonisation n’est pas facile. Pour le moment, tout n’est pas parfait mais c’est un processus… », a reconnu Koumba Boly/Barry.

Asdara SAWADOGO

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