Ouagadougou - Des élèves du Lycée Untaani de Diapaga (Est), ont marché lundi, pour exiger la libération d’un des leurs, accusé d’avoir violé une fille de la classe de CM2. En février, trois élèves du Lycée privé Cœur vaillant de Fada avaient été également arrêtés pour des faits similaires.
Selon le quotidien privé «Le Pays» du mercredi, des élèves du Lycée Untaani de Diapaga ont marché le 7 mars dernier sur le palais de justice pour exiger la libération d’un de leurs camarades, incarcéré depuis le 5 mars à la maison d’arrêt et de correction de Diapaga.
D’après le journal, il est reproché à Kanani Lompo, élève en classe de 2nde d’avoir séquestré et violé une élève de CM2, fille d’un gendarme.
Une source a précisé à l’AIB que la fille est encore mineure puisqu’elle n’a que 16 ans.
A en croire Le Pays, les manifestants ont procédé à des jets de pierres, incendié des pneus et barricadé les voies d’accès de la ville.
Le quotidien étatique Sidwaya du mercredi, précise que les plaignants ont forcé la mère de la présumée victime à se rendre à la Maison de correction pour demander la libération de leur camarade.
«C’est la fille qui est allée le rejoindre à son domicile et c’est avec son consentement que celui-ci (Kanani Lompo) a eu des rapports sexuels avec elle», a expliqué le délégué général des élèves du lycée Untaani de Diapaga, Boundi Tadamba, dans les colonnes de Le Pays.
Cette histoire rappelle l’arrestation de trois autres élèves à Fada N’Gourma, en février, pour des faits similaires, poursuit Le Pays.
D’après le quotidien privé, ces élèves de 3eauraient attendu un soir, le départ de leurs camarades pour violer en réunion, une fille de leur classe.
Toujours selon Le Pays, une fois les présumés violeurs aux arrêts, leurs parents seraient allés au domicile de la victime pour obliger ses géniteurs à retirer la plainte.
Agence d’Information du Burkina