Semaine nationale de la culture 2016 :la commune de Bobo-Dioulasso contribue pour 10 millions de FCFA

News

Art et Culture

Article

Art et Culture

Publié le lundi 7 mars 2016 | AIB

La commune de Bobo-Dioulasso a apporté jeudi 3 mars 2016, un soutien financier pour la bonne tenue de la 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Au total, dix millions de FCFA ont été débloqués au profit de la Direction générale de la SNC, des Directions régionales de la culture et des sports, ainsi que des artistes nominés de la province du Houet.

La commune de Bobo-Dioulasso a donné sa contribution à l’organisation de la Semaine nationale de la culture (SNC). Elle a déboursé dans ce cadre, cinq millions de FCFA pour la SNC, un million pour la direction régionale de la culture des Hauts-Bassins. La direction régionale des sports et loisirs a également encaissé 300 000 de FCFA.

Les artistes nominés dans la catégorie art plastique, art culinaire et l’exposition muséale ont reçu chacun, la somme de 30 000 FCFA. Au total, ce sont dix millions de FCFA que la commune de Bobo-Dioulasso a débloqués. Selon le président de la délégation spéciale Jérémie Kouka Ouédraogo, la culture est un levier à actionner pour insuffler le développement économique. D’où l’initiative d’accompagner la SNC et de soutenir les artistes nominés pour les Grands prix des arts et des lettres (GPNAL). Il a dans ce sens, indiqué que la commune est disposée à accompagner la SNC.

Le porte-parole des artistes, Samuel Ouédraogo, s’est réjoui de l’engagement de la commune à soutenir le monde de la culture. Cependant, il a émis trois doléances dont la prise en compte, de son avis, va permettre de porter haut le flambeau de la culture. Il a de fait demandé la mise en place d’un fonds de soutien à la création, l’organisation de tournées en faveur des artistes lauréats.

Il y a enfin la valorisation du musée communal, Sogossira Sanou. Il a fait comprendre que la ville de Bobo-Dioulasso regorge d’importantes potentialités culturelles, mais malheureusement toujours en friche.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO