Le Conseil représentatif des organisations et associations des commerçants du secteur formel et informel (CROACSFI) a, au cours d’une conférence de presse le jeudi 3 mars 2016 à Ouagadougou, demandé un audit avant la prise de fonction des nouveaux élus de la Chambre de commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF).
Le Conseil représentatif des organisations et associations des commerçants du secteur formel et informel (CROACSFI) affiche son adhésion totale aux nouveaux textes statutaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Il a marqué son accord pour la tenue effective des élections consulaires. Mais auparavant, les responsables du conseil demandent un audit sur la gestion de l’institution. Ils l’ont fait savoir au cours d’une rencontre avec les hommes de médias, ce jeudi 3 mars 2016 à Ouagadougou. «Un audit est nécessaire avant l’installation des nouveaux locataires de la CCI-BF, afin de situer les responsabilités», a expliqué le président du conseil, Lassané Ouédraogo. Et ce, pour éviter des situations fâcheuses pouvant entraver la bonne marche de leur «maison commune», a laissé entendre le secrétaire général du CROACSFI, Boureima Kaboré.
De la question d’immixtion des organisations de la société civile et des politiques, à travers les réseaux sociaux, dans les élections consulaires, M. Kaboré s’est voulu clair : «Nous voudrons attirer l’attention des commerçants, tous les acteurs du monde des affaires ainsi que les structures organisées que la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso doit rester leur affaire et non celle de toute organisation de la société civile ou de la politique. Faisons place aux visions justes, patriotiques, rassembleurs et non aux desseins de groupuscules ou individualistes». Des acquis du CROACSFI, il faut noter l’augmentation du nombre des membres consulaires et la proposition d’élection du président selon son programme.
Yilémuva Monique DAKUYO
(Stagiaire)