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Les Etats généraux sur l’enseignement supérieur à l’heure du bilan
Publié le mardi 18 juin 2013   |  Faso Actu


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Atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Superieur
Jeudi 13 juin 2013. Salle de Banquet de Ouaga 2000. Le premier ministre Luc Tiao a ouvert ce matin un atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Superieur.


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Les rideaux sont tombés sur les états généraux de l’enseignement supérieur ce samedi 15 juin 2013. Ces assises qui ont duré trois jours ont permis aux plus de quatre cent participants de dégager quelques recommandations. Organisée dans l’objectif de trouver des pistes de solutions pour guérir l’enseignement supérieur au Burkina Faso, cette rencontre a réuni des personnalités du monde universitaire d’ici et d’ailleurs mais également des représentants de la société civile, des partis politiques etc. trois jours de discussions de débats leur ont permis d’élaborer, selon le rapport, des recommandations qui seront transmises au gouvernement. Ce sont des recommandations dites « fortes » selon Moussa Ouattra, ministre des enseignements secondaire et supérieur qui visent entre autres le renforcement des dispositifs en matière de développement des compétences et des aptitudes, l’amélioration de la gouvernance, la mise à niveau deséquipements informatiques et la généralisation des TIC dans l’enseignement et la formation, l’offre de prêts et des bourses à l’endroit des étudiants , la congruence entre les coûts de la formation et les frais de scolarité, la qualité de l’enseignement et l’accès à la formation et à l’emploi et l’appui au développement de l’enseignement privé. Il dit ne pas douter que pour sa mise en œuvre le Burkina dispose d’hommes capables de concevoir et de mobiliser les ressources nécessaires. Il ajoute qu’en faisant le pari de faire du Burkina un pays émergent, le président du Faso « a pris la juste mesure de la place et du rôle des universités dans la réussite de son programme ». Ce qui lui permet de déduire que ces recommandations feront l’objet d’une considération particulière de la part du chef de l’Etat. En tout cas, ce n’est pas plus l’attention que son application que ce rapport attend pour être utile. Faut-il le noter il a été également question d’un moratoire qui obligerait les différentes composantes de la vie universitaire par un engagement de s’abstenir d’aller en grève pendant cinq, le temps pour le gouvernement de résoudre les problèmes des universités publiques. En somme, même si quelques points de discordes restent en suspend, c’est visiblement des participants quelque peu satisfaits qui regagnent leurs postes, fiers d’avoir apporté leur contribution à cette « messe de délivrance » de l’enseignement supérieur au Burkina Faso. Le rapport devrait être remis aux autorités dans les prochains jours avant d’être rendu public.

Adams Zongo

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