Le directeur général de la Société burkinabè d’Electricité (SONABEL) François De Salle Ouédraogo a annoncé vendredi à Ouagadougou un ‟déficit maximal prévisionnel de 110 mégawatt″ pour la période de pointe de 2016, face à la presse.
‟Cette année la demande de puissance pour la pointe est estimée à 270 mégawatt alors que la puissance disponible est de 160 mégawatt d’où un déficit maximal prévisionnel de 110 mégawatt″, a expliqué M. Ouédraogo, appelant les consommateurs à utiliser rationnellement l’électricité en vue d’économie l’énergie.
"Des mesures phares dont la location de groupes électrogènes, des discussions″ avec des pays voisins: la Cote d’Ivoire, le Togo et le Ghana qui ont rassuré qu’ils livreront 130 mégawatt au Burkina, permettront au pays de faire face au déficit, a-t-il poursuivi.
Il a précisé que la Cote d’Ivoire donnera en fonction de sa disponibilité entre "50 à 80 mégawatt", le Ghana "50 mégawatt" et le Togo "30 mégawatt".
En outre le directeur général de la SONABEL a annoncé la réalisation de plusieurs projets pour pallier au déficit de l’électricité notamment la construction deux centrales thermiques de 310 mégawatt à l’Est de Ouagadougou de même que la construction de cinq centrales solaires d’une puissance totale de 67 mégawatt.
Chaque an, les populations burkinabè notamment les habitants de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, deuxième ville située à l’Ouest du pays sont confrontées à des délestages intempestifs entre le mois de mars à juin qui plombent les activités économiques.
YKA/BBO