Le Burkina Faso a obtenu auprès des autorités saoudiennes un quota de 5 500 pèlerins pour le Hadj 2016, a-t-on appris vendredi, à travers un communiqué du ministère en charge de l'Administration territoriale.
Le communiqué dont APA a reçu copie, vendredi après-midi, est daté du 3 mars et signé du ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré.
Le ministre informe la population burkinabè et la Oummah islamique en particulier que, du 12 au 21 février 2016, le gouvernement a dépêché une mission en Arabie Saoudite dans le cadre du lancement du Hadj 2016 par les autorités saoudiennes.
"Ont participé à cette mission, trois (03) membres du Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque, le Président de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et un (01) représentant des agences de voyages", précise le communiqué.
Le même document renseigne que "pendant ladite mission, les autorités saoudiennes ont communiqué à la partie burkinabè, les conditions du Hadj 2016, d'un point de vue des règles de l'Arabise Saoudite", avant de relever qu'"un compte rendu public a été fait aux principaux acteurs nationaux du Hadj, le lundi 29 février 2016".
De l'avis de M. Compaoré, l'on retiendra de cette mission que les agences de voyage et le comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque ont été félicités par les autorités saoudiennes pour la réussite du Hadj 2015.
Selon lui, c'est ce qui a valu une décoration du Burkina Faso à travers la remise d'une attestation et d'une médaille à l'Ambassadeur du Burkina Faso près le Royaume d'Arabie saoudite, au Consul général du Burkina Faso à Djeddah et à son adjoint, de même qu'au président du comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque.
Et de souligner que pour le Hadj 2016, les autorités saoudiennes ont accordé un quota de cinq mille cinq cents (5 500) pèlerins au Burkina Faso.
"Mais au regard de la forte demande des musulmans pour l'accomplissement du cinquième pilier de l'Islam, une correspondance a déjà été adressée aux autorités saoudiennes pour solliciter une révision à la hausse dudit quota", a ajouté Simon Compaoré.
Il a indiqué que "le gouvernement ne ménagera aucun effort pour faciliter aux musulmans du Burkina Faso les conditions d'accomplissement du Hadj 2016, placé sous le sceau de l'inclusion et de la
transparence".
ALK/od/APA