Jusque-là connu dans le milieu du 7e art pour ses deux courts métrages dont un a été sélectionné au Fespaco 2013, Ives Edgard Bonkoungou est également le maître d’œuvre de clips musicaux dont l’originalité ne passe pas inaperçue. Il vient d’ajouter une œuvre à sa vidéographie en réalisant son tout premier long métrage, Ma belle-sœur à tout prix, dont la première a eu lieu le 8 février 2016 au ciné Burkina.
Sophie, une femme de 38 ans, mère d’un garçon de 20 ans, vient de perdre son mari. Son beau-frère, Philippe, qui, depuis le vivant de son frère convoitait cette dernière, lui fait des avances, allant même jusqu’à tenter de la corrompre avec la fortune qu’il hérite indûment du défunt. La belle-sœur de Philippe refuse les propositions de son immoral beau-frère qui n’a même pas attendu que le deuil de son défunt frère et ex-logeur soit fait, et lui fait comprendre qu’elle ne se donnera jamais à lui, respectueuse qu’elle compte rester de l’âme de son mari qu’elle aimait tant.
Malgré tout, Philippe insiste, contraignant ainsi Sophie et son fils à déménager de leur domicile familiale afin d’échapper à son harcèlement. Pendant six mois, Philippe les perd de vue mais sans pour autant se décourager, et finit par les retrouver et ne renonce toujours pas à ses intentions envers sa belle-sœur. Ainsi peut-on résumer le synopsis du tout premier long métrage du jeune réalisateur Ives Edgard Bonkoungou.
Qu’arrivera-t-il à Oncle Phil dans son entêtement bestial ? Pour connaître le dénouement de l’histoire du film Ma belle-sœur à tout prix, dont la réalisation a connu, à en croire son géniteur artistique, le soutien des réalisateurs Gaston Kaboré et Omar Dagnon, producteur du film, il faut simplement aller le voir.
Tout premier élève de IMAGINE, école de cinéma fondée par Gaston Kaboré, Ives Edgard Bonkoungou dont la signature by Ives Edgard apparaît dans les clips qu’il a réalisés est aussi l’auteur de deux courts métrages Les sans avenir et Wam pêêga (morceau de calebasse), qui a été sélectionné au Fespaco 2013.
Juste SAMBA