Ban Ki-moon "préoccupé par les attaques terroristes" perpétrées dans la région du Sahel

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Publié le vendredi 4 mars 2016 | Alerte Info

© aOuaga.com par A.O
Développement, sécurité : l`ONU aux côtés du Burkina
Jeudi 3 mars 2016. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et le secrétaire général de l`Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, ont fait tour à tour des déclarations à la presse après leur audience

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies Ban Ki-moon a exprimé jeudi ses préoccupations vis-à-vis des "attaques terroristes" perpétrées dans la région du Sahel, après une visite à Ouagadougou où une attaque qui a fait 30 morts et plus d’une cinquantaine de blessés.

"Je suis profondément préoccupé par les attaques perpétrées dans la région", a affirmé M. Ban qui soutient que "la riposte du terrorisme doit être globale", au sortir d’une audience avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

Mais pour lui cette riposte devrait se faire dans "le strict respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire".

"Tout en s’attaquant au problème de sécurité, les pays du Sahel doivent se concentrer sur les causes profondes de l’instabilité, la pauvreté, le chômage, l’exclusion sociale, la discrimination et l’impunité", a-t-il suggéré.

Par ailleurs le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a salué "en particulier le rôle que le Burkina Faso joue dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma)".

"Le Burkina Faso joue un rôle actif dans la région du Sahel, notamment en tant que membre du G5 du Sahel (composé également de la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad), de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et de l’Union africaine", a reconnu M. Ban.

Pour améliorer les institutions de la lutte contre "le terrorisme" et réorganiser les forces armées de son pays en vue de mieux lutter contre l’insécurité, le président burkinabè Roch Kaboré dit vouloir s’"appuyer sur les techniciens dont dispose l’Onu".

Dans ces dernières années, des pays de la région du sahel ont été les cibles d’attaques à main armée qualifiées de "terroristes".

Le 15 janvier, le Burkina, jusque-là épargné, a été victime d’une attaque qui a fait officiellement 30 morts et 71 blessés. Cette attaque a été revendiquée par Al-Mourabitoune une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.

DZO